Marie-Atina: carapace et casque lourd…

« De New-York à Paris, en passant par bien d’autres lieux. J’ai découvert des gens, et des objets magiques qui, dans de minuscules éraflures, conservent les marques du temps. J’ai réalisé les portraits de ceux qui protègent ces empreintes de la disparition. Avec l’image de cette trace, j’ai préservé la mémoire de l’oubli. » H. B.

Cabossée par les humeurs d’enfant de mon père, cette petite tortue en bronze est un jouet qui me semble chargé de mystères. Car mon père m’a peu parlé de son enfance. Par contre, je me souviens avec stupeur de ses récits de guerre.
Quand j’étais enfant, confortablement installé dans son fauteuil et moi sur ses genoux, il me racontait ce qu’il avait vécu pendant la deuxième guerre mondiale. Ses mots dépassaient mon entendement mais nos tête-à-tête pouvaient durer longtemps. Car j’aimais être blottie dans ses bras.
Aujourd’hui, quand je regarde cette petite tortue de bronze, je l’imagine vivre de nouvelles aventures avec ma fille dans quelques années.Marie-Atina – Bégles- juillet 2017


© « Le Laboratoire de Lumière » – 2017
> Le projet Memories, exposition d’Hervé Bacquer
2-4 novembre – Galerie Arrêt sur l’image – Bordeaux

► Mémoire d’objets, la collection
► nous écrire, s’abonner à la newsletter: desmotsdeminuit@francetv.fr
► La page facebook desmotsdeminuit.fr Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.