Françoise Nyssen, tout sourire, de la tête d’Actes Sud à celle de la Culture
« Ce n’est pas une pyramide une entreprise, mais c’est un organisme vivant! » C’est une femme de convictions et d’engagements qui s’installe rue de Valois.
Bel exemple de décentralisation réussie, le vaisseau amiral de cette « petite » grande maison a toujours été ancré à Arles, loin de Paris, loin de Saint-Germain-des-Prés. Et loin de la rue de Valois où est installé le ministère de la Culture…
Nina Berberova, Jaume Cabré, Luis LLach, Nancy Houston ou Alice Ferney, Henry Bauchau ou Kamel Daoud, Alaa Al-Aswany ou Asli Erdogan. Autant d’auteurs, choisis au hasard d’une offre aussi exigeante que métissée; Stieg Larsson -la trilogie « Millenium » va renflouer la maison- et sa démolition par le polar de la corruption et des avanies gouvernementales, Giulia Enders (« Le charme discret de l’intestin ») et sa visite guidée des sous-sols humains dans le registre bestsellers: et voilà esquissé un catalogue emblématique d’une certaine conception de la transmission par la littérature.

Dans le bureau de Françoise Nyssen, quelques-uns des dessins de son fils Antoine, qui s’est suicidé en février 2012. Avec Paul Capitani, son mari, elle a dépassé ce drame en créant « L’école Domaine du possible », pour les enfants exclus du système scolaire français.
Le pessimisme de la raison nous oblige à l’optimisme de la détermination.
Antonio Gramsci, cité par Françoise Nyssen

La critique Littéraire desmotsdeminuit.fr
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