« De New-York à Paris, en passant par bien d’autres lieux. J’ai découvert des gens, et des objets magiques qui, dans de minuscules éraflures, conservent les marques du temps. J’ai réalisé les portraits de ceux qui protègent ces empreintes de la disparition. Avec l’image de cette trace, j’ai préservé la mémoire de l’oubli. » H. B.

 

Ce LEICA des années 1930 appartenait à mon grand-père, photographe.
Il avait plusieurs appareils, Celui-ci c’était pour le reportage, les vacances, son crayon pour les croquis en quelque sorte.
C’est mon père qui me l’a donné il y a quelques années.
Je l’aime non seulement parce que c’est un témoin de l’histoire familiale mais parce qu’il donne à voir la perte d’un langage.
Diaphragme, vitesse d’obturation sont des combinaisons dont j’ai perdu les codes.
J’aime qu’un photographe d’aujourd’hui révèle cet appareil photo d’hier.

David LT. – Paris – octobre 2017

© « Le Laboratoire de Lumière » – 2017

 Mémoire d’objets, la collection

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