DMDM #22 : Hanna Schygulla qui chante et Marco Bechis qui filme la dictature

Elle est une égérie du cinéma européen en général et de Fassbinder en particulier. Lui est un cinéaste chilien dont le film évoque les « guerres sales » qui ont endeuillé un continent dans la décennie 70. Sur le plateau « Des mots de minuit », en 2000, elle chante. Son récital est une forme de réconciliation avec le passé ou l’exil. En 1977, il était instituteur, une cible « naturelle » en dictature.

Hannah Schygulla avait alors pour actualité un récital de chansons. Mais de Brecht au cinéma en passant par l’exil, elle raconte. Du dramaturge et metteur en scène, ceci : « Il n’était pas seulement un révolutionnaire, il était ancré dans la transformation de la réalité… Il est mort d’un épuisement et d’une déception terrible ».  Pour l’histoire de l’Allemagne, la nécessité de conserver en soi une forme de deuil…  

Le cinéaste italo-chilien était enseignant en Argentine dans les années 70, il a été considéré comme « desaparecido ». Son film « Garage Olimpo » est inspiré de ce moment de sa vie où il était aux mains des tortionnaires argentins. Il se considère plus comme un survivant que comme une victime et insiste sur la dimension psychologique de ce « vécu ». 

Guy Royer de la revue « l’Oeil » recommande une exposition du peintre Jawlensky.

Dans l’actualité de cette émission :
Le film de Eric Zonca « le petit voleur » .
Le jazzman Jean-Jacques Milteau
 

Ben Christophers… « Give me everything »-

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