Radhouane El Meddeb, « Face à la mer… »: Faut-il traduire l’émotion?

0
499

Quand le chorégraphe tunisien assume de ne pas faire accéder une partie du public aux mots arabes qui accompagnent une économie « humble » des corps et une puissance « simple » des regards, qu’il offre par ailleurs, la question se pose naturellement d’un manque à partager qui renforce l’impression d’étrangeté du propos. Mais, dans cette béance… Un chemin de SOI et une possibilité…

 

… Celle d’entendre enfin la Méditerranée comme un cimetière… et d’accepter l’autre tel quil veut bien s‘interroger, se dire dans ce « mot à mot »… sans autre forme de commentaire.      
Bonus CultureBox... « Le Festival d’Avignon, pour la seconde année consécutive, propose une réflexion autour de la performance artistique et des nouvelles technologies. Le projet est encore plus abouti qu’il ne l’était l’année précédente et nous offre une plongée, imaginée par Radhouane El Meddeb, filmée en VR-360 degrés au centre de musiciens, comédiens et danseurs qui s’expriment à travers leur art. » 

« Formé à l’institut supérieur d’art dramatique de Tunis, Radhouane El Meddeb collabore avec Fadhel Jaîbi, Taoufik Jebali et Mohamed Driss, puis développe son univers de chorégraphe en France pour signer sa première création en 2005, Pour en finir avec MOI, un solo en forme d’introspection intime. Après de nombreuses collaborations théâtrales, en faisant le choix de passer du théâtre à la danse, il crée plusieurs solos tels Quelqu’un va danser… et Je danse et je vous en donne à bouffer. En 2010 il crée sa première pièce de groupe, Ce que nous sommes, avant de devenir artiste associé au Centquatre à Paris en 2011. Suivront un solo en collaboration avec le chorégraphe Thomas Lebrun et, en 2014, une deuxième pièce de groupe, Au temps où les arabes dansaient… En 2015 et 2016 il crée successivement Heroes, prélude et Heroes, ainsi qu’une pièce hommage à son père. Face à des questions qui abordent le départ, l’absence, la solitude, le chorégraphe ressent le besoin viscéral d’interroger sa double culture et la rupture qui la constitue en créant Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire avec des artistes tunisiens. Radhouane El Meddeb est présent pour la première fois au Festival d’Avignon. » © portrait Olivier Roller (Festival Avignon)

La compagnie de SOI

« Face à la mer, pour que les larmes deviennent des éclats de rire »
Conception, dramaturgie, chorégraphie Radhouane El Meddeb
Avignon, Cloître des Carmes

tournée:
– 29 septembre: Vitry-sur-Seine, Théâtre Jean Vilar
– 23 novembre: Metz, L’Arsenal
29 mai 2018: Albi, Scène nationale
– 31 mai 2018: Cergy, L’Apostrophe
– 19&20 juin 2018: Paris, Grande Halle de la Villette

Tout Avignon sur des mots de minuit…

Les mot à mot Des mots de minuit


► Sortir avec desmotsdeminuit.fr

 nous écrire, s’abonner à la newsletter: desmotsdeminuit@francetv.fr

► La page facebook desmotsdeminuit.fr Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.



► @desmotsdeminuit