Petites histoires de doctorants pour se donner du courage avant une année de rédaction…
Une fille qui est en troisième année de thèse avait passé six mois sans être capable d’écrire une ligne, mais vient de pondre quasiment 200 pages en quinze jours de boulot. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre.
Une thésarde très catho qui ne veut pas entendre parler de contraception s’occupe toute la journée de ses deux enfants en bas âge, mais trouve quand même le moyen de travailler six heures par jour. Comme elle attend le troisième pour dans deux mois, ça fait une bonne motivation : dès qu’elle a deux minutes, elle ajoute quelques lignes au chef-d’œuvre à venir. Parce que c’est ça le pire: sa thèse sera sans aucun doute brillante, comme elle. Juste pour prouver que nous, les femmes, on est parfois vraiment des héroïnes.
Le collègue d’une copine était prof des écoles, mais a trouvé le moyen de rédiger une bonne thèse de philo en trois ans jour pour jour, avec les félicitations du jury à la clef. Évidemment, il se levait à cinq heures du matin, sacrifiait ses pauses déjeuners, ses soirées entre potes et quasiment tous ses week-ends. Sa vie, quoi.
L’ami d’une amie de prépa ne se trouvait pas assez efficace en travaillant six jours et demi sur sept comme tous les autres doctorants. Du coup, il a décidé de travailler une nuit sur trois pour compenser. Évidemment, quand on ne peut pas dormir moins de sept heures par nuit sans être une larve, ce qui est mon cas, c’est plus problématique.
Le fiancé d’une amie, normalien et agrégé de maths, s’est rendu compte après deux ans de thèse qu’un vieux chercheur américain venait de publier un article correspondant exactement aux conclusions auxquelles il venait péniblement d’aboutir. Il est donc reparti pour trois ans, avec un nouveau sujet de thèse. Plutôt la mort que le collège en Seine-Saint-Denis.
Un de mes meilleurs amis, qui avait commencé à rédiger, a oublié son ordinateur sur un banc au jardin du Luxembourg. Quand il y est retourné moins de cinq minutes après, son sac avait disparu et les fichiers non sauvegardés aussi. Alors maintenant, je m’envoie tout ce que j’écris par mail, je me fais des dossiers dropbox et j’ai acheté un disque dur externe.
Bilan des courses: je n’ai pas encore d’enfants, je ne suis pas prof des écoles à temps plein et je sauvegarde régulièrement tout ce que j’écris, donc pas de raison de paniquer. Et avec mon mari, on croit plus que jamais à notre bonne résolution: à la rentrée, on commence le yoga.
Une thésarde très catho qui ne veut pas entendre parler de contraception s’occupe toute la journée de ses deux enfants en bas âge, mais trouve quand même le moyen de travailler six heures par jour. Comme elle attend le troisième pour dans deux mois, ça fait une bonne motivation : dès qu’elle a deux minutes, elle ajoute quelques lignes au chef-d’œuvre à venir. Parce que c’est ça le pire: sa thèse sera sans aucun doute brillante, comme elle. Juste pour prouver que nous, les femmes, on est parfois vraiment des héroïnes.
Le collègue d’une copine était prof des écoles, mais a trouvé le moyen de rédiger une bonne thèse de philo en trois ans jour pour jour, avec les félicitations du jury à la clef. Évidemment, il se levait à cinq heures du matin, sacrifiait ses pauses déjeuners, ses soirées entre potes et quasiment tous ses week-ends. Sa vie, quoi.
L’ami d’une amie de prépa ne se trouvait pas assez efficace en travaillant six jours et demi sur sept comme tous les autres doctorants. Du coup, il a décidé de travailler une nuit sur trois pour compenser. Évidemment, quand on ne peut pas dormir moins de sept heures par nuit sans être une larve, ce qui est mon cas, c’est plus problématique.
Le fiancé d’une amie, normalien et agrégé de maths, s’est rendu compte après deux ans de thèse qu’un vieux chercheur américain venait de publier un article correspondant exactement aux conclusions auxquelles il venait péniblement d’aboutir. Il est donc reparti pour trois ans, avec un nouveau sujet de thèse. Plutôt la mort que le collège en Seine-Saint-Denis.
Un de mes meilleurs amis, qui avait commencé à rédiger, a oublié son ordinateur sur un banc au jardin du Luxembourg. Quand il y est retourné moins de cinq minutes après, son sac avait disparu et les fichiers non sauvegardés aussi. Alors maintenant, je m’envoie tout ce que j’écris par mail, je me fais des dossiers dropbox et j’ai acheté un disque dur externe.
Bilan des courses: je n’ai pas encore d’enfants, je ne suis pas prof des écoles à temps plein et je sauvegarde régulièrement tout ce que j’écris, donc pas de raison de paniquer. Et avec mon mari, on croit plus que jamais à notre bonne résolution: à la rentrée, on commence le yoga.
A suivre.
Tous les vendredis, Le journal d’une thésarde, voir l’intégrale.
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