On ne naît pas thésard, et on s’étonne souvent de l’être devenu… Un choix de vie assumé, au prix de quelques angoisses.
Cette semaine, j’ai passé mes soirées au cinéma, et même quelques après-midi. Entre la canicule moite, les déluges intermittents et le ras-le-bol des longues après-midi de travail, tous les prétextes étaient bons pour profiter d’une salle climatisée et d’un bon film.
Avec une amie, j’ai d’abord vu La Vie de Château de Rappeneau, avec Catherine Deneuve et Philippe Noiret. Vivre en retrait et tenter de préserver l’autarcie, surtout quand le châtelain s’appelle Philippe Noiret et qu’on gagne la guerre, le programme nous a plutôt convaincues.
Avec mon copain, on enchaîne ensuite Maps to the stars de Cronenberg et Un Jour, deux nuits des frères Dardenne. L’enfer à pile ou face, dans l’hystérie bling-bling des psychoses hollywoodiennes ou la violence froidement implacable d’une entreprise très ordinaire. Deux bonnes raisons de continuer à fuir le monde.
Et pour finir, Birds people nous ennuie un peu plus mais continue à nous souffler la même rengaine : « Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres… », etc, etc.
Bilan de la semaine, je me suis bien vidée la tête et je vais pouvoir recommencer à travailler. Parce qu’à défaut de « l’écume inconnue » et « des cieux » de Mallarmé, c’est Clermont-Ferrand qui m’attend pour une journée d’étude dans laquelle j’interviens. Deux mois de préparation pour trente minutes de présentation devant des spécialistes de mon sujet, autant dire que j’avais bien besoin de voir quatre films en trois jours pour ne pas trop imaginer la liste des questions qui pourraient pointer mes innombrables lacunes, et qu’il est maintenant trop tard pour combler.
Avec une amie, j’ai d’abord vu La Vie de Château de Rappeneau, avec Catherine Deneuve et Philippe Noiret. Vivre en retrait et tenter de préserver l’autarcie, surtout quand le châtelain s’appelle Philippe Noiret et qu’on gagne la guerre, le programme nous a plutôt convaincues.
Avec mon copain, on enchaîne ensuite Maps to the stars de Cronenberg et Un Jour, deux nuits des frères Dardenne. L’enfer à pile ou face, dans l’hystérie bling-bling des psychoses hollywoodiennes ou la violence froidement implacable d’une entreprise très ordinaire. Deux bonnes raisons de continuer à fuir le monde.
Et pour finir, Birds people nous ennuie un peu plus mais continue à nous souffler la même rengaine : « Fuir! là-bas fuir! Je sens que des oiseaux sont ivres… », etc, etc.
Bilan de la semaine, je me suis bien vidée la tête et je vais pouvoir recommencer à travailler. Parce qu’à défaut de « l’écume inconnue » et « des cieux » de Mallarmé, c’est Clermont-Ferrand qui m’attend pour une journée d’étude dans laquelle j’interviens. Deux mois de préparation pour trente minutes de présentation devant des spécialistes de mon sujet, autant dire que j’avais bien besoin de voir quatre films en trois jours pour ne pas trop imaginer la liste des questions qui pourraient pointer mes innombrables lacunes, et qu’il est maintenant trop tard pour combler.
À suivre.
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