« Loin des hommes » de David Oelhoffen. L’algérie juste avant les « événements »…

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A l’occasion du 23ème festival de Sarlat, le « mot à mot » de David Oelhoffen… « Loin des hommes »

Alors qu’il cherchait l’écrivain sur la solitude de la création, David Oelhoffen découvre par hasard une nouvelle d’Albert Camus qui dit la foi de la transmission chez un maître d’école. Ce que fut son père autrefois en Algèrie. De ces retrouvailles (avec un écrivain, avec le métier du père), naît Loin des hommes, deuxième long métrage de ce réalisateur dont voici le mot à mot….

Hasard de lecture. Paul Veyne, dans « Et dans l’éternité je ne m’ennuierai pas. Souvenirs » (Albin Michel) écrit: « Trois ans plus tôt (NDLR: 1953), juste avant le début de la gerre, un séjour archéologique en Algèrie m’avait fait faire mon prmeire voyage en avion (un lent Bréguet deux-ponts à hélices) et fait entrevoir une société coupée en deux par l’inégalité raciale, une société anachronique en cet après-guerre. Dans le « bled », Simone Solidiloff, qui m’accompagnait, et moi-même avions été fort bien reçus par les « indigènes » , à qui, de propos délibéré, nous parlions d’égal à égal (ces indigènes commençaient à se révolter contre le tutoiement); nos interlocuteurs devinaient que nous étions des « continentaux » et non des colons. »
Un film, une autographie, deux manières d’évoquer une histoire si difficile encore à dire, de part et d’autre de la Méditerranée…
Bord’eau 2…

desmotsdeminuit, nomades à Sarlat 2013, 2014…

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