Camille Laurens, Claude Parent, Dominique Manotti, Roland Gori 🎹 avec Hasna El Bacharia  #370

Où l’on parle d’autofiction, mais aussi d’utopie. Où l’on entend Claude Parent nous raconter ses immeubles obliques et ses rêves de béton. Ou Roland Gori qui ajoute une « inservitude volontaire » et Dominique Manotti pour qui il s’agit d’être « bien connu des services de police ». Des mots de minuit, c’est encore la musique lumineuse de Hasna El Bacharia

Je voulais une nouvelle manière de raconter l’amour, avec un autre rythme, épousant celui du personnage masculin, un homme amoureux de bruit et de vitesse, un homme insupportable…. Une histoire d’amour, c’est la rencontre entre deux inconscients, c’est la rencontre de deux personnes blessées.

Camille Laurens. DMDM, 2010. 

« L’objet … « : un bijou berbère qu’elle porte souvent, une forme d’hommage aux femmes musulmanes.

La vraie utopie, d’abord, fait table rase. Elle n’a même pas à dire non…. Finalement, je suis comme un romancier; je cherche à déstabiliser, sortir de la neutralité. Chaque fois qu’il y a quelqu’un qui me dit qu’il faut faire comme ça, je dis non! 

Claude Parent. DMDM, 2010.

L’architecte utopiste et rebelle, un franc-tireur, à l’occasion d’une retrospective qui lui est consacrée… Il raconte son envie de mettre les gens en mouvement. Humour et illuminations, visions et provocations!

« L’objet qui le prolonge… »:  Ses crayons qui « viennent des États-Unis et qui vont bientôt mourrir parce que personne m’en a trouvé d’autres pareils… » 

– Inquiétante constatation: pourquoi n’y a-t-il plus aucune morale dans ce livre?
– Parce qu’il faut être au plus proche de la réalité!

Dominique Manotti. DMDM, 2010.

La souffrance au travail est partout, dans tous les secteurs!

Roland Gori. DMDM, 2010.

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