La comédienne Valérie Dréville le chef d’orchestre Jean-Christophe Spinosi #204

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Quand la tragédienne met à nu corps et âme pour incarner le mythe de la mère infanticide; Quand Vivaldi est au pinacle d’un chef d’orchestre; quand le chroniqueur mordant revient compléter ses écrits quotidiens; quand la bande dessinée questionne l’un des génocides du XXème siècle et le rôle de la France… Et la musique toujours sur « Des mots de minuit »: Radical, métis, réjouissant!

Des mots de minuit:

Émission N°204 du 27 avril 2005



Avec
la comédienne Valérie Dréville 
Le chef d’orchestre Jean-Christophe Spinosi 

Le journaliste Pierre Marcelle 

L’auteure de BD Cécile Grenier
Musique avec Michel Rosciglione et Serge Utgé-Royo
  •  
  • MANIÈRES DE VOIR :
  • – Valérie Dréville qui réfléchit sur les notions de tragédie et de drame, parle de son interprétation dans Médée-Materiau de Heiner Muller et mise en scène par Anatoli Vassiliev. Elle parle de son travail sur la langue et le son – l’intonation affirmative – qui caractérise cette mise en scène, parle de sa nudité sur scène, dit ce qu’elle doit à Antoine Vitez. 

    Formé de trois textes (Rivage à l’abandon, Matériau-Médée et Paysage avec Argonautes), Médée-Matériau constitue un triptyque politique, érotique et métaphysique portant sur le joyeux nihilisme de nos sociétés actuelles – vaste rivage à l’abandon jonché des débris de l’Histoire – et sur le combat auxquels continuent de se livrer capitalisme et marxisme, néolibéralisme et communisme, Occident et Orient, hommes et femmes dans un paysage mondial de plus en plus dévasté. «À la nécrophilie actuelle qui se manifeste dans l’acier, le verre ou le béton (et qui ne s’arrête pas du reste à la porte des théâtres), faut-il opposer quelque chose comme «la parole vivante»?», demandait un autre écrivain d’Allemagne de l’Est, Christa Wolf, dans son Cassandre. «Le théâtre, répond Heiner Müller, établi dans la déchirure entre le temps du sujet et le temps de l’histoire, est l’une des dernières demeures de l’utopie.

    Théatre-contemporain.net

    – Jean-Christophe Spinosi évoque sa famille, Vivaldi qu’il a contribué à faire redécouvrir, le chef d’orchestre Nikolaus Harnoncourt et son interprétation marquante des Quatre saisons, l’édition par la maison de disque Naïve de l’intégrale des manuscrits de Vivaldi conservés à Turin, l’aventure de son quatuor Matheus créé à Brest dans le années 1990, le génie du chef d’orchestre Carlos Kleiber (1930-2004).

     

      
    ACTUALITÉ CULTURELLE :
    Pierre Marcelle, journaliste et auteur de la « quotidienne » du journal Libération publie un certain nombre de ses Chroniques 2000-2001. Il revient sur leur mise en abyme. Chacune d’entre elles, dans la publication qu’il en propose, est commentée par ses soins. Il parle aussi de ses interrogations quant à la manière d’exercer le métier de journaliste.

     

     
    Cécile Grenier, co-auteure avec Masioni et Ralph de la bande-dessinée Rwanda 1994, descente en enfer, parle de ses intentions premières quant au travail qu’elle souhaitait faire sur le génocide rwandais, de la préparation qui a précédé la realisation de cet ouvrage, de la compréhension qu’elle a eue en voyageant au Rwanda d’une possible implication d’une partie de l’armée française dans les massacres de 1994. Elle est aussi camerawoman. 

     

     

MUSIQUE :

– Serge Utgé-Royo, accompagné par Philippe Mira au piano, interprète en plateau Des hivers qui durent douze mois, extrait de son spectacle Les musiques de la vie.

– Michel Rosciglione, Flavio Bolto, Jean-Pierre Como et Laurent Robin interprètent Del sasser de Sam Jones.

Des mots de minuit #204 
Réalisation: Pierre Desfons

Rédaction en chef : Rémy Roche

Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait

© Desmotsdeminuit/France2

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