DMDM #201. Lluís LLach: « A partir de 50 ans, se débrouiller avec sa décadence »
« La notoriété, je m’en fous ». Et il vit dans un village de 300 habitants et il passe deux mois par an en mer et il s’asseoit face à lui-même pour choisir les dernières années de sa vie. Ainsi est Lluís Llach. Nourrie de Luis Mariano à Pina Bausch, italienne et espagnole d’origine, elle fait du théâtre un patchwork d’influences. Sa compagnie « Zerep » est l’envers de son nom. Elle s’appelle Sophie.
Des mots de minuit N°411 du 6 avril 2005.
Réalisation : Pierre Desfons
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait
Journalistes : Lorenzo Ciavarini Azzi
©desmotsdeminuit.fr/France2
« Tout acte de création commence par un sublime égocentrisme… Ca fait honte! » Lluís Llach.
Plasticienne de formation, elle met en scène deux pièces : « El coup du cric andalou » et « Laisse les gondoles à Venise ». Elle injecte dans son théâtre une pluralité de formes qui n’exclut ni l’humour ni la crudité du langage ni les grands textes et aime pousser le spectateur dans ses retranchements.
– Extrait de ses spectacles précédents : « Leutti » (2002) et « Détail sur la marche en arrière » (2001).
Le poète, auteur, compositeur « engagé » sourit de « la décadence » avec laquelle il faut apprendre à se débrouiller, la cinquantaine venue. Décline les idées d’énergie, de curiosité, évoque la vie dans son village ou en mer sur son bateau. Sa mise à distance de la notoriété ou son travail avec Pascal Comelade.
-Extrait de l’interprétation en concert de « l’Estaca », l’une de ses chansons interdite sous Franco.
Llach critique la chanson moderne dans ce qu’elle a de stéréotypée.
L’ACTUALITÉ CULTURELLE :
La rédactrice en chef du magazine « mouvement », à l’occasion de ses dix ans d’existence. Elle évoque l’évolution du titre initialement consacré à la danse contemporaine.
– Extrait du film : « La blessure » de Nicolas Klotz.
La journaliste du « Magazine Littéraire » et aujourd’hui romancière pour les livres : « Portrait de classe » de Tobias Wolff (Plon) et « Le dernier homme » de Margaret Atwood (Robert Laffont).
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