Las Hermanas Caronni: ces jumelles nées sous le signe du tango #19
« Jumelles nées sous le signe du tango »… On connaît la chanson. Mais si on l’on s’attend à découvrir une énième version du folklore argentin, on fait fausse route. Laura et Gianna Caronni ont réussi un voyage musical très étonnant qui nous rappelle qu’en musique, il s’agit avant tout d’avoir un son unique, une personnalité musicale immédiatement identifiable. Pari réussi.
Cadeau de bienvenue avec cette chanson One way, extraite de leur denrier album, et devinez qui passait par là? Le jazzman star Erik Truffaz qui enregistrait dans un autre studio…
Vous avez dit « Las Hermanas Caronni »?
État civil:
Elles ont nées en Argentine dans la ville de Che Guevara, Rosario. Je ne vous dirai pas laquelle des deux est l’aînée. Elles ont posé leurs valises en France il y a vingt ans, mais le lien avec la mère patrie demeure fort et s’entend dans leur manière très personnelle de concevoir leur musique et de la prononcer.
Instrument(s):
Leurs voix, très proches, claires et sans effets inutiles. La clarinette basse pour Gianna et la contrebasse ou le violoncelle pour Laura, un mariage original qui fonctionne parfaitement.
Répertoire:
Elles se sont inventé (et ont composé) un répertoire qui mélange la chanson à texte, le tango et ses dérivés latinos, mais aussi le jazz et la musique classique, leur authentique et constante source d’inspiration et de référence.
Formation:
Tout ce qu’il y a de plus classique: solfège, chorale et instruments au conservatoire. On est bien loin des bars enfumés des clichés tango. Mais pourtant en les écoutant, pas si loin que ça. Elles ont fait partie de l’Orchestre Académique du Teatro Colon, et de l’Opéra de Buenos Aires. Années de jeunesse.
Curiosités:
Elles ont une vaste culture musicale, capables de parler avec la même passion de John Cage de Berio ou de Bach, tout comme de Piazzola ou de Gardel.
La rencontre qui change tout:
C’est Juan Carlos Caceres (1936 – 2015) musicien de tango important en Argentine et au sein de la diaspora argentine qui les a mises sur la voix. C’est lui qui les a rapprochées d’elles-mêmes et leur a permis de trouver cet étonnant attelage musical, clarinette violoncelle, qui rend unique leur production.
Complices:
Deux complices de choix sur leur dernière production: Le chanteur Piers Faccini et le trompetiste de jazz Erik Truffaz. Bingo!
Images corporelle et sonore:
C’est étonnant. Elles ne se ressemblent pas tant que ça, si on fait attention. Par contre, leur manière de pencher doucement la tête vers la gauche en croisant les mains de la même manière tandis qu’elles écoutent mes questions est attendrissante.
Ce qui les agace et les désole:
Quand les esprits paresseux les cataloguent et les enferment dans le seul territoire du Tango, juste parce qu’elles sont argentines.
Dernière production:
Santa Plastica un disque sensible à la douce lumière où la qualité des textes dit la conscience qu’ont les deux sœurs de l’état du monde et des périls qu’il encourt.
Lieu de la rencontre:
Un studio du nord de Paris. Un lieu culte. Les mythiques studios Ferber où oeuvre (entre autre) le sorcier du son, Jean Lamoot. Dehors le printemps est en avance. Profitons-en !
Elles ont nées en Argentine dans la ville de Che Guevara, Rosario. Je ne vous dirai pas laquelle des deux est l’aînée. Elles ont posé leurs valises en France il y a vingt ans, mais le lien avec la mère patrie demeure fort et s’entend dans leur manière très personnelle de concevoir leur musique et de la prononcer.
Instrument(s):
Leurs voix, très proches, claires et sans effets inutiles. La clarinette basse pour Gianna et la contrebasse ou le violoncelle pour Laura, un mariage original qui fonctionne parfaitement.
Répertoire:
Elles se sont inventé (et ont composé) un répertoire qui mélange la chanson à texte, le tango et ses dérivés latinos, mais aussi le jazz et la musique classique, leur authentique et constante source d’inspiration et de référence.
Formation:
Tout ce qu’il y a de plus classique: solfège, chorale et instruments au conservatoire. On est bien loin des bars enfumés des clichés tango. Mais pourtant en les écoutant, pas si loin que ça. Elles ont fait partie de l’Orchestre Académique du Teatro Colon, et de l’Opéra de Buenos Aires. Années de jeunesse.
Curiosités:
Elles ont une vaste culture musicale, capables de parler avec la même passion de John Cage de Berio ou de Bach, tout comme de Piazzola ou de Gardel.
La rencontre qui change tout:
C’est Juan Carlos Caceres (1936 – 2015) musicien de tango important en Argentine et au sein de la diaspora argentine qui les a mises sur la voix. C’est lui qui les a rapprochées d’elles-mêmes et leur a permis de trouver cet étonnant attelage musical, clarinette violoncelle, qui rend unique leur production.
Complices:
Deux complices de choix sur leur dernière production: Le chanteur Piers Faccini et le trompetiste de jazz Erik Truffaz. Bingo!
Images corporelle et sonore:
C’est étonnant. Elles ne se ressemblent pas tant que ça, si on fait attention. Par contre, leur manière de pencher doucement la tête vers la gauche en croisant les mains de la même manière tandis qu’elles écoutent mes questions est attendrissante.
Ce qui les agace et les désole:
Quand les esprits paresseux les cataloguent et les enferment dans le seul territoire du Tango, juste parce qu’elles sont argentines.
Dernière production:
Santa Plastica un disque sensible à la douce lumière où la qualité des textes dit la conscience qu’ont les deux sœurs de l’état du monde et des périls qu’il encourt.
Lieu de la rencontre:
Un studio du nord de Paris. Un lieu culte. Les mythiques studios Ferber où oeuvre (entre autre) le sorcier du son, Jean Lamoot. Dehors le printemps est en avance. Profitons-en !
Mesdames Caronni, au parloir!
► Paroles et Musiques: toutes les rencontres
► nous écrire, s’abonner à la newsletter: desmotsdeminuit@francetv.fr
► La page facebook desmotsdeminuit.fr Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.
► @desmotsdeminuit
Articles Liés
- "Tu t’appelais Maria Schneider" de V. Schneider: en finir avec Le dernier tango
La journaliste et romancière Vanessa Schneider, lauréate du Prix Geneviève-Moll, consacre un récit bouleversant à…
- "Tu t’appelais Maria Schneider" de V. Schneider: en finir avec Le dernier tango
La journaliste et romancière Vanessa Schneider, lauréate du Prix Geneviève-Moll, consacre un récit bouleversant à…
- Allo Papa Tango Charlie…... Le Laboratoire de Lumière. Semaine 39
Il me faut sortir du brouillard, sortir de ce cocon, de la demi-ville qui m'étouffe…
-
« Hollywood, ville mirage » de Joseph Kessel: dans la jungle hollywoodienne
29/06/202052090Tandis que l’auteur du Lion fait une entrée très remarquée dans la ...