Fanny de Chaillé et « Les grands »: une histoire de cernes et de générations
Il est naturel d’avoir des cernes. Aucun arbre ne démentira ses marqueurs de croissance symbolisés ici par le décor. Ceux du temps humain sont l’enfance, l’adolescence et la maturité. 9 comédiens, trois par génération, disent l’adulte qui retombe en enfance; l’enfant, déjà grand pour son âge; l’adolescent qui se cherche. Et vice versa parce que, « gigognes », nous sommes toujours tout à la fois!
« Fanny de Chaillé aime séparer le texte du mouvement, pour que les deux modes de communication se redécouvrent et composent autour de cette séparation. Après des études d’esthétique à la Sorbonne, elle travaille avec Daniel Larrieu, collabore aux travaux de Matthieu Doze, de Rachid Ouramdane et joue sous la direction de Gwenaël Morin. Elle participe à des projets d’artistes plasticiens comme Thomas Hirschhorn et Pierre Huyghe. En résidence au Théâtre de la Cité internationale, elle crée Je suis un metteur en scène japonais d’après Minetti de Thomas Bernhard et Passage à l’acte co-signé avec le plasticien Philippe Ramette. Sa collaboration avec Pierre Alferi commence avec Coloc (2012) et Le duo Répète (2014) et continue avec Les Grands, où elle interroge le statut d’adulte. Ses plus récentes pièces, Chut et Le Groupe, ont été créées à l’Espace Malraux, Scène nationale de Chambéry et de la Savoie où elle est artiste associée. » © FestivalAvignon
« Les Grands » – Conception et mise en scène Fanny de Chaillé
Scénographie et costumes de Nadia Lauro
Texte de Pierre Alféri
Centre Pompidou, jusqu’au 23 septembre 2017
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