Cette rencontre imaginaire de deux voix si fortes (celle d’une française d’origine juive, cette autre d’une chrétienne maronite libanaise) est une gageure de Dorsaf Hamdani, tunisienne de père violoniste, diplômée de musicologie et début de carrière dans des orchestres de malouf… Cet hommage croisé porté par l’accordéoniste Daniel Mille sonne juste, au coeur fragile de leur répertoire …
Dorsaf Hamdani installe une conversation entre les deux « divas ». Dans ce mot à mot, ce terme qu’elle met de côté la fait sourire. Alternant leurs chansons, elle leur donne bien sa voix, proche en timbre de celle de Barbara. L’accordéon de Mille, l’ajout du oud et du violon complètent l’orchestration (guitare et percussions). On est bien à l’écoute de cette mélancolie, de la gaieté légère parfois chez la française dont elle nous fait découvrir certains titres, toujours de la douleur contenue chez Fairouz.
Avant ces concerts et cet album Barbara/Fairouz, Dorsaf Hamdani a enregistré Ivresses, en écho à la poèsie d’Omar Khayyam et un autre album dans lequel elle chante l’égyptienne Oum Kalsoum et les libanaises Asmahan et Fairouz… Déjà!
Les dates de Dorsaf Hamdani en tournée :
La page facebook des mots de minuit, Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.
-
« Hollywood, ville mirage » de Joseph Kessel: dans la jungle hollywoodienne
Tandis que l’auteur du Lion fait une entrée très remarquée dans la ... -
-
-
