Épisode 13: Sarko et Gandhi
Cela fait un certain temps que je vois de plus en plus d’affichettes concernant des chats perdus, souvent sans colliers. Je m’en demande la raison. Peut-être n’est-ce que la présence de plus en plus répandue dans les foyers d’un appareil photo numérique et d’une imprimante.
Dans l’exemple présent, il s’agit d’une double perte: Sarko et Gandhi. Sarko est un chat de gouttière
– on dit maintenant « chat européen » – et Gandhi me semble être un siamois. Il y a une récompense de 50 euros, mais on ne sait pas si c’est 50 euros pour les deux à la fois, ou pour chacun des chats, ou s’il y a un prorata. Au prorata de quoi?
Personne n’a revu Sarko, mais rien ne ressemble plus à un chat de gouttière qu’un autre chat de gouttière.
On a revu Gandhi. Il est reconnaissable. Et puis « siamois », ce n’est pas la race la plus présente dans le quartier. Une fois dans les caves; une autre dans un fourré. Il ne se laisse pas attraper, mais il nous fiche la paix.
Quant à moi, j’ai perdu ma vieille Bergamote. Quinze ans. Pendant la canicule. Elle est morte sous mes yeux, sans souffrir. Un chat ch’ti, ça n’aime pas la chaleur.
Comme l’écrivait Lovecraft:
Alors que le chien donne, le chat est…
Howard Phillips Lovecraft. « Cats and Dogs », 23 novembre 1926.
Miaou!
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