Claude Lelouch : la foi du chiffonnier et l’amour à 78 ans

Parlant de Lelouch, j’ai dit la foi du chiffonnier. Le cinéaste s’est construit seul dans une manière (le plan séquence par exemple, la souplesse du récit et de la direction d’acteurs) et des conditions de production ou de projection (« Les films 13 » ) qui lui ont souvent permis de préférer le public à la critique et d’embarquer un beau carnet d’adresses dans ses aventures filmées. Aujourd’hui : Elsa Zylberstein, Alice Pol, Jean Dujardin ou Christophe Lambert.         
Il plonge comme un touriste dans les rites de L’inde, un pays fascinant mais ignoré du cinéaste dont il fait une toile de fond où l’amour (cet objet d’étude récurrent et « lelouchien »)  se titille, s’esquive, se tord, s’évite, s’échappe, se meut, s’alanguit, finit par se coucher dans le soleil rouge des bords de fleuve.. Au Festival de Sarlat, dans le marathon promotionnel d’un film en salle le 9 décembre 2015, le réalisateur qualifie le lien conjugal : « C’est un combat de boxe! » On ne saurait trop conseiller ici la lecture du remarquable roman « Gateway » de Jim Thompson.
Et oui, la vie prend du temps à ne pas être simple…

Le Mot à mot de Claude Lelouch : le hasard qui recompense, le cinéma un art de la technologie, sept milliards d’histoires sublimes sur terre, « Golden globes », « Oscar » et « Palme d’or »… Et la force du mal aimé!   

Synopsis : « Antoine ressemble aux héros des films dont il compose la musique. Il a du charme, du succès, et traverse la vie avec autant d’humour que de légèreté. Lorsqu’il part en Inde travailler sur une version très originale de Roméo et Juliette, il rencontre Anna, une femme qui ne lui ressemble en rien, mais qui l’attire plus que tout. Ensemble, ils vont vivre une incroyable aventure… »

(photos: Emmanuelle Thiercelin/Divergence)
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