Moussa Konaté et Salif Keita: Au prétexte du « Dakar » autrement l’Afrique! #221
À l’occasion d’un « Paris-Dakar » qui envahissait encore l’Afrique de ses pétarades avant d’aller polluer l’Amérique du sud, « Des mots de minuit » préférait les chemins de traverse en allant questionner d’autres façons de faire parler du continent avec ses artistes, qu’ils écrivent, qu’ils chantent, peignent ou s’engagent dans les combats de santé publique, de réformes sociales, de désir d’avenir
Émission N°221 du 4 janvier 2006
(Enregistrée à la librairie parisienne et maison d’édition Présence Africaine)
Rédaction en chef : Rémy Roche
Journalistes: Lorenzo Ciavarini Azzi et Nathalie Mantovani
Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
© Desmotsdeminuit/France2
et le musicien Salif Keita
- – Moussa Konate évoque dans ce numéro Des mots de minuit la culture traditionnelle malienne et son travail d’éditeur et d’écrivain. Il revient sur l’histoire du Mali, la colonisation et la polygamie.
Les mauvais esprits, de toute façon, je les porte en moi depuis l’enfance. On m’a toujours dit que j’en étais entouré. De bons, aussi, parfois, quand même! Et, de toute façon, sans mauvais esprits, la vie n’est pas la vie! Donc, ça ne m’inquiète pas outre mesure…
J’ai la réputation d’être fou parce que je ne me comporte pas comme tout le monde et quand on n’est pas comme tout le monde, on est fou! La folie, c’est dire ou faire ce qu’il ne faut pas dire ou faire dans un pays de 11 millions d’habitants dont 8 sur 10 seraient analphabètes…Moussa Konate. Des mots de minuit, 2005
Il a enseigné plusieurs années le français avant de se consacrer à l’écriture et à la littérature en fondant les éditions Le Figuier. Il a dirigé avec Michel Le Bris le Festival Étonnants voyageurs de Bamako. C’est en 1981 qu’il a publié son premier roman, Le Prix de l’âme. Il est également l’auteur de nouvelles, de contes, de pièces de théâtre et d’essais.
- Dans un pays à la tradition orale, il avait édité des livres dans les langues de son pays et avait choisi le roman policier (le commissaire Habib et l’inspecteur Sosso) comme autre moyen de parler de la culture malienne.
- En 2006, il avait créé, à Limoges où il fut en résidence en 1990, la maison d’édition Hivernage.
-
– Salif Keita, invité Des mots de minuit avec le généticien Jacques Testart en 1999 (voir infra « La rédaction vous recomande ») interprète Tu vas me manquer
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