Youssou N’Dour et Moussa Sene Absa. Des mots de minuit au Sénégal #222

À l’occasion d’un « Paris-Dakar » qui envahissait encore l’Afrique de ses pétarades avant d’aller polluer l’Amérique du sud, « Des mots de minuit » préférait les chemins de traverse en allant questionner d’autres façons de faire parler du continent avec ses artistes, qu’ils écrivent, qu’ils chantent, peignent ou s’engagent dans les combats de santé publique, de réformes sociales, de désir d’avenir

Émission N°222 du 11 janvier 2006

À l’occasion du Dakar :

• – Youssou N’Dour, évoque la loi française controversée du 23 février 2005 « portant reconnaissance de la Nation et contribution nationale en faveur des Français rapatriés ». Y-a-til eu un rôle positif de la présence française en Outremer? Pour le reste, bien sûr, la musique mais également ses engagements contre les maladies qui frappent le continent (le sida ou le paludisme), pour Mandela, pour l’égalité hommes femmes. 
  

  

  Quand les colons sont partis, ils on laissé ce qu’on appelle l’état à une minorité qui gouverne pour l’intérêt… De qui? Je ne sais pas!

  Youssou N’Dour. Des mots de minuit au Sénégal, janvier 2005

   

– Moussa Sene Absa est artiste peintre, réalisateur et acteur de cinéma. Il a notamment signé Madame Brouette qui traite de la polygamie. Dans ses films, il essaye de questionner la face cachée de la société et de moderniser la tradition africaine du conte.

Je ne vis pas à Dakar parce que je n’aime pas l’encombrement et parce que je pense qu’on ne prend plus le temps de regarder les choses. On n’a plus d’horizon. On l’a perdu. Moi, j’aime la perte de vu.

Moussa Sene Absa. Des mots de minuit au Sénégal, janvier 2005.

Moussa Sene Absa. Des mots de minuit au Sénégal, janvier 2005.

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