DMDM #51. « On a vu une affiche pour un casting. On pensait pas être prises! »

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À l’occasion d’une curiosité de la cité de la musique, parler d’un art de la cloche permet de savoir qu’il existe mais aussi d’explorer la culture chinoise; Écouter le hasard cinématographique de deux débutantes de cinéma permet de saisir l’apport des non professionnels à un art que pratique Philippe Faucon; Pour le reste, on parlera ici polar, lutte contre le racisme et musique. C’est DMDM!

 

Des mots de minuit : émission N°50 du 24 janvier 2001.

Réalisation: Pierre Desfons

Rédaction en chef : Rémy Roche

Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait

©desmotsdeminuit.fr/France2
 
MANIÈRES DE VOIR:

On ne trouve plus le mot campanaire dans le grand Larousse depuis 1961. Il était tombé en désuétude et on essaye de le réactiver. Ça vient du latin « campana ». La Campanie était en Italie une région riche en bronze ou en minerais comme le cuivre et l’étain. Les Étrusques y avaient déjà implanté des fours et des fonderies. Quand l’église chrétienne a décidé de prendre la choche comme « signum », tout naturellement le mot a surgi pour l’art de sa fabrication…

Alain Jouffray. DMDM, 2001.

Alain Jouffray
L’ethno-musicologue, directeur de l’Institut européen d’art campanaire de Toulouse, sur cet art de la fonte et de la pratique des cloches ou carillons. Il parle de l’exposition « La voix du dragon : une saison chinoise, trésors archéologiques et art campanaire de la Chine ancienne » dont il a été l’initiateur. Dans cette exposition, on peut voir une copie du grand carillon de bronze composé de 65 cloches Zhong, découvertes à Hubei en Chine en 1978, dans le tombeau du marquis Yi de Zeng, enterré il y a 2400 ans. 
« La première série de concerts présentée par la cité de la musique dans le cadre de sa saison chinoise en liaison avec l’exposition La Voix du dragon (21 novembre – 25 février 2001) est consacrée au répertoire chinois classique sur instruments traditionnels. Il s’agit de présenter au public parisien quelques-uns parmi les meilleurs interprètes issus des conservatoires chinois (Pékin et Shanghai). Certains sont de véritables vedettes dans leur pays. Beaucoup sont des femmes. Les programmes, choisis en liaison directe avec les interprètes par le compositeur Chen Qigang, ont été conçus pour permettre aux artistes de jouer le « grand répertoire », sans contraintes ethnomusicologiques. » ©Cité de la musique
 

On a vu qu’il y avait une affiche pour un casting. On pensait pas qu’on allait être prises… C’était plutôt un délire… C’était plutôt pour s’amuser… Finalement on a atterri toutes les deux dans ce film… On est tout le temps ensemble… On a fait fait ça ensemble… Nous avons retrouvé un peu de notre vie dans ce film… Sortir, pour nous, c’était pas facile… Il fallait inventer…

Lynda Benhouda et Nadia El Koutei. DMDM, 2001.

Lynda Benhouda et Nadia El Koutei
Elles sont comédiennes dans le film « Samia » de Philippe Faucon, tiré du livre de Soraya Nini, « Ils disent que je suis une beurette ».
 
« Je suis née au Paradis, et il paraît que je suis «une beurette», ça veut dire «une enfant d’immigrés». En tous les cas, moi, je sais que mon père et ma mère s’appellent monsieur et madame Nalib, et que je suis leur fille. Cela m’est égal de savoir s’ils sont immigrés ou pas, l’essentiel, c’est qu’ils soient mes parents. J’habite la cité HLM «Mon Paradis» et, comme tous les après-midi pendant les vacances, j’attends mes copines en bas de la tour pour jouer ensemble. Je suis assise devant mon entrée, quand je vois une femme et deux hommes venir vers moi. Il y en a un qui porte une caméra sur l’épaule et la femme a un micro à la main… L’été de ses douze ans, Samia découvre qu’elle doit se battre pour se faire admettre telle qu’elle est, une jeune fille entre deux cultures, tiraillée entre ses désirs et les valeurs que veulent lui transmettre ses parents. »  ©Babelio

ACTUALITÉ CULTURELLE:

Pascal Garnier
L’écrivain a reçu le prix du polar du festival du polar de Saint-Quentin en Yvelines, pour son livre « Nul n’est à l’abri du succès ».
 
Sonia Mouffakir
La comédienne, membre de l’association DFCR (Dire et Faire Contre le Racisme) a participé à l’un des 12 court-métrages produits par cette association : « Pimprenelle » de Yamina Benguigui.
 
MUSIQUE:

Thierry "Titi" Robin

 « Un ciel de cuivre », extrait de l’album de Thierry « Titi » Robin.

Accès à la vidéothèque… 

 DMDM, L’Émission… 

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