DMDM #411 : « L’Outremer, ce qui dérange l’enfermement dans des idées closes! »
Parce qu’il est utile de rappeler la richesse et l’apport de l’Outremer, quoique. Parce qu’existe chez certains une volonté de faire une pièce de théâtre par an pendant quatre décennies; parce que, même en Islande, faire un journal n’autorise pas la liberté du polar; parce qu’être musicien précoce n’a jamais empêché de s’intéresser à ceux qui n’ont pas de toit, « Desmotsdeminuit » les a réunis.
Des mots de minuit N°411 du 23 mars 2011.
Réalisation : Pierre Desfons
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait
Journalistes : Sophie Joubert, Lorenzo Ciavarini Azzi
©desmotsdeminuit.fr/France2
« Ce ne sont pas des paysages, ce sont des pays
Ce ne sont pas des populations, ce sont des peuples. »
Aimé Césaire
Le poète est commissaire de l’exposition « 2011, Année des Outremers ». « Désirade » est son mot de minuit.
Le dramaturge et metteur en scène évoque sa dernière mise en scène, « Ma chambre froide », au théâtre de l’Odéon. A cette heure-là, « dormir » est son mot parce qu’il « aime quand il peut dormir à cette heure-là! »
Le violoniste pour un album intitulé « David Grimal et Les Dissonances – Les Quatre Saisons Piazzola. Vivaldi ». Très engagé dans le social, musicien dès 5 ans, Grimal retient l’expression : « Voyons voir! »
Matti Rönka pour « Frontière blanche », polar du nord. Mot de minuit : « N’aies pas peur! »
Note de l’éditeur (Editions de l’Archipel) : « Ancien agent du KGB, Viktor Kärppä a quitté sa Russie natale pour la Finlande afin de fuir son passé. À Helsinki, où il a ouvert une agence de détective privé, il rend divers services à des trafiquants locaux, traversant souvent la frontière pour passer en douce des documents ou prendre livraison d’alcool ou de cigarettes.
Lorsque Aarne Larsson, marchand de livres anciens et nostalgique du nazisme, lui demande de retrouver sa femme Sirje, qui a mystérieusement disparu, Viktor pense qu’il s’agit là d’une simple affaire de routine… Or, bien vite, il découvre que Sirje est la soeur d’un baron de la drogue, l’Estonien Jaak Lillepuu.
Et l’enquête de Viktor semble soudain intéresser beaucoup de monde, trop à son goût : un inspecteur de la police d’Helsinki, à qui il donne parfois des tuyaux, ses anciens « camarades » du KGB et Jaak Lillepuu en personne. Un jour, ce dernier disparaisse à son tour… »Matti Rönkä n’explique rien. Il raconte. Avec son style sec et nerveux, Matti Rönkä donne une nouvelle couleur, une nouvelle dimension au polar nordique. »
Articles Liés
- Shakespeare #12: Maldives en évitant les idées préconçues
A ne rien vouloir savoir des lieux où je vais, je m'expose parfois à des…
- Les Carnets d'ailleurs de Marco & Paula #148: Des idées d’Algérie ...
Paula et Marco sont repartis. Ils ont quitté Paris pour Alger, et sur la route…
- Des idées reçues à la pelle : La bergère desmotsdeminuit.fr #53
J’avoue qu’il est parfois confortable de se glisser dans les clichés agricoles. Remarque paradoxale à…
-
« Hollywood, ville mirage » de Joseph Kessel: dans la jungle hollywoodienne
29/06/202051670Tandis que l’auteur du Lion fait une entrée très remarquée dans la ...