De New-York à Paris, en passant par bien d’autres lieux. J’ai découvert des gens, et des objets magiques qui, dans de minuscules éraflures, conservent les marques du temps. J’ai réalisé les portraits de ceux qui protègent ces empreintes de la disparition. Avec une image de l’objet ayant appartenu à un proche qui n’est plus, j’ai préservé la mémoire de l’oubli. J’ai réveillé la belle endormie. Hervé Bacquer, photographe.
Chaque matin tu avais ce geste, avant le café et les tartines, de taper de l’ongle sur le bois du baromètre et de regarder de quel côté partait l’aiguille. Vers la gauche et les nuages gris des dépressions ou vers la droite et les promesses d’azur des hautes pressions. Ceci dictait la journée, on se dépêchait pour sortir au potager tant qu’il ne pleuvait pas ou on prenait son temps. C’était l’époque où on n’écoutait ni la météo, ni les infos, juste le Tour de France, une fois l’an, l’été. C’était l’époque où j’étais petit et tu étais là, chaque matin.
Eric B. – Paris – janvier 2020
Et c’est toujours ton ongle que j’entends, quand je tape à mon tour.
© “Le Laboratoire de Lumière” – 2020
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