Un premier album remarqué, « Towards », une pop électro indépendante qui s’est épanouie Outre-Manche pour mieux revenir dans la terre d’origine de ses trois chanteurs. Un groupe de jeunes Français qui fait du bien.
Depuis que ce groupe Made in France est parti s’installer à Londres, en 2011, il faut souvent traverser la Manche ou le Rhin pour les voir sur scène, ce qui fait de chacun de leurs concerts français un micro-événement dans l’univers de la pop électro indépendante. Que ce soit à Solidays, à la Gaîté Lyrique ou au café de la danse l’autre vendredi, Fabienne, Michaël et William ont la scène dans le sang – ce qui ne surprend pas si on sait que Fabienne et Michaël se sont rencontrés à un cours de théâtre, quand ils étaient encore élèves d’une prépa littéraire.
Nourri d’influences très variées, la pop anglaise et la folk en tête mais aussi le jazz et le classique, le groupe a d’abord séduit par des recherches acoustiques exigeantes, de belles mélodies soutenues par des rythmes entraînants et le recours à des instruments inattendus : leur incontournable ukulélé rose, le xylophone et l’harmonica venaient apporter leur fantaisie aux cordes, aux cuivres et aux percus, faisant tout le charme de leurs premiers concerts qui ont gardé cette pointe d’humour qu’on dirait so british si les trois musiciens n’avaient pas grandi entre Paris, le Sud Ouest et Monaco. Une fois arrivé à Londres, le groupe se professionnalise, encadré par une manageuse et un tourneur anglais, multiplie les tournées en Europe et aux Etats-Unis et sort 3 EPs jusqu’à ce que les Labels Island Records pour l’Angleterre et Because pour la France décident de produire leur premier album Towards, sorti en mai 2014. We Were Evergreen entre alors dans la cour des grands en rejoignant le Label de Django Django ou encore de Metronomy dont ils ont d’ailleurs assuré la première partie en avril dernier.
Entre-temps, le contact avec la scène anglaise a mûri le groupe, dont l’univers, toujours aussi poétique, a amorcé un virage de la folk pop à une pop électro mâtinée d’influences nouvelles, des mélopées brésiliennes à la Jorge Ben et novos baianos. Leur album Towards confirme ce mélange parfaitement maîtrisé entre organique et machines : en studio, ils utilisent des peaux, des bois, des percussions, des vraies batteries et du métal, puis travaillent le son au mixage en posant des nappes de synthé. Les 14 titres proposent autant de contes qui puisent à des influences universelles et hétéroclites, du mythe des Danaïdes dans « Daughters » au mythe moderne qu’est devenu Usain Bolt dans le magnifique « False Start« .
Nourri d’influences très variées, la pop anglaise et la folk en tête mais aussi le jazz et le classique, le groupe a d’abord séduit par des recherches acoustiques exigeantes, de belles mélodies soutenues par des rythmes entraînants et le recours à des instruments inattendus : leur incontournable ukulélé rose, le xylophone et l’harmonica venaient apporter leur fantaisie aux cordes, aux cuivres et aux percus, faisant tout le charme de leurs premiers concerts qui ont gardé cette pointe d’humour qu’on dirait so british si les trois musiciens n’avaient pas grandi entre Paris, le Sud Ouest et Monaco. Une fois arrivé à Londres, le groupe se professionnalise, encadré par une manageuse et un tourneur anglais, multiplie les tournées en Europe et aux Etats-Unis et sort 3 EPs jusqu’à ce que les Labels Island Records pour l’Angleterre et Because pour la France décident de produire leur premier album Towards, sorti en mai 2014. We Were Evergreen entre alors dans la cour des grands en rejoignant le Label de Django Django ou encore de Metronomy dont ils ont d’ailleurs assuré la première partie en avril dernier.
Entre-temps, le contact avec la scène anglaise a mûri le groupe, dont l’univers, toujours aussi poétique, a amorcé un virage de la folk pop à une pop électro mâtinée d’influences nouvelles, des mélopées brésiliennes à la Jorge Ben et novos baianos. Leur album Towards confirme ce mélange parfaitement maîtrisé entre organique et machines : en studio, ils utilisent des peaux, des bois, des percussions, des vraies batteries et du métal, puis travaillent le son au mixage en posant des nappes de synthé. Les 14 titres proposent autant de contes qui puisent à des influences universelles et hétéroclites, du mythe des Danaïdes dans « Daughters » au mythe moderne qu’est devenu Usain Bolt dans le magnifique « False Start« .
Le groupe, qui a aussi composé la BO du film Fonzy d’Isabelle Dorval avec José Garcia, garde cette fraîcheur et cette gaieté communicatives, mais ce premier album a su trouver une profondeur et parfois une gravité qui annoncent peut-être une nouvelle étape dans leur création, et qui ne peuvent qu’évoquer ces conifères à feuilles persistantes, les « evergreen« , qui leur ont donné leur nom. Il y a certains refrains, ceux de « Best thing » et de « Antlers » notamment, qui ne nous quittent pas pendant des jours, et d’autres plus planants comme « Quicksand » et « Dormant » qui font tout autant d’effet sur scène. On en redemande très vite, et plus de dates en France.
Le making of du clip. Amusant!
Prochaine dates :
A l’EMB Sannois le 27 septembre
Au festival Les Primeurs de Massy le 29 octobre
A Islington Assembly Hall à Londres le 18 novembre
Plus d’informations : http://www.musicwwe.com/
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