« Peupliers… Pomponné… Toi l’été… Comme un caniche… » 😉
Il rôde sur la scène musicale française depuis plus de 20 ans, mais pas trop vu à la télé, injuste mais logique, c’est sans doute sa moustache qui dérange.
Dimoné n’est pas de ces dociles caboteurs longeant le rivage. Il préfère mettre cap au large, chercher les remous.
Dominique Terrieu, c’est son vrai nom, démarre punk avec Les sulfateurs espagnols (!) dont il est bassiste. Quelques notes plus tard, il fonde Les faunes, tendance grunge, puis se lance en solo. Mais il se dit oisif, donc il n’enchaîne pas les albums. Celui-ci, Bien hommé mal femmé interroge-t-il la théorie du genre? On y entend ce Encore une année, ça décape parce qu’il dérange les standards, entre la poésie erraillée de Bashung et le glamour d’Elvis.
C’est encore une année,
Une bonne qu’on s’est souhaité
A couler du colire, du colibri
Dans l’oeil de la cornée
Et de s’aguicher
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