🕺🏽Le colombien Yuri Buenaventura: la salsa sûre et le costume
festival biarritz amerique latine
Il a de Gagarine le prénom et la salsa en actes de foi. Son costume au bouton fermé porte revendication. Pour pouvoir aller jouer dans les clubs de jazz américains, les noirs devaient le porter. Le geste et le pas du musicien sur scène sont aussi vifs que son propos est insistant à récuser toute forme de discrimination ou de fracture sociales pour « croire et ne pas perdre le soleil »
Et dire qu’il a commencé par faire la manche dans le métro quand ses 20 ans l’emmènent de Buenaventura, port de la côte pacifique colombienne à Paris. Il a de qui et de quoi tenir: un père professeur de musique qui le prénomme comme le premier homme expédié dans l’espace en 1961; une ville où arrivaient les esclaves marrons fuyant les chaînes des plantations.
Ses débuts parisiens sont difficiles ou solidaires: petits boulots -il a vendu des frites dit une biographie-; un passage à vide qui le jette dans la Seine; le réconfort de la diaspora latine.
Brel et Radio Nova vont alors lui changer la vie quand il adapte « Ne me quitte pas ». Le reste est à profusion. De rencontres, d’instruments, d’albums comme autant de manifestes et de mixité culturelle.
De persévérance aussi quand en 2013, il fonde sa propre maison de production pour résister à l’indifférence de certaines « major » et imaginer des collaborations gagnant-gagnant. De regrets, celui par exemple, de n’avoir pas « adapté » Jacques Dutronc quand« Il est 5 heures, Paris s’éveille ». De reconnaissance pour La France, terre d’accueil et d’idées…
Sinon, un « tendre, un doux, un merveilleux amour » mots (tiens encore Brel…) si difficiles à prononcer mais auxquels une femme -la sienne aujourd’hui- l’a initié.
Ses débuts parisiens sont difficiles ou solidaires: petits boulots -il a vendu des frites dit une biographie-; un passage à vide qui le jette dans la Seine; le réconfort de la diaspora latine.
Brel et Radio Nova vont alors lui changer la vie quand il adapte « Ne me quitte pas ». Le reste est à profusion. De rencontres, d’instruments, d’albums comme autant de manifestes et de mixité culturelle.
De persévérance aussi quand en 2013, il fonde sa propre maison de production pour résister à l’indifférence de certaines « major » et imaginer des collaborations gagnant-gagnant. De regrets, celui par exemple, de n’avoir pas « adapté » Jacques Dutronc quand« Il est 5 heures, Paris s’éveille ». De reconnaissance pour La France, terre d’accueil et d’idées…
Sinon, un « tendre, un doux, un merveilleux amour » mots (tiens encore Brel…) si difficiles à prononcer mais auxquels une femme -la sienne aujourd’hui- l’a initié.
L’africanité ou la diversité humaine sont les singuliers étendards qu’il décline, à l’occasion du 25ème « festival biarritz amérique latine« , dans ce mot à mot biarrot… De SDF à communisme, de Escobar à FARC, de paix à mojito… Son a cappella est un cadeau de ce démon de la salsa (muy facil!)
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