Willy Ronis « Les beaux quartiers ne m’intéressent pas et m’ennuient! » #42
La butte Montmartre, boutique, la photographie humaniste, 1936, un Rolleiflex, la mention « juif » sur une carte d’identité, le Parti Communiste et le monde ouvrier, L’agence Rapho, le magazine Life, l’enseignement, l’arthrite.. pour l’un; Majorque, céramique, vitraux, Mali et Bandiagara, matière organique, objets, sculpture, Basquiat, minimalisme, corrida, international, décors.. pour l’autre
Des mots de minuit: émission N°42 du 25 octobre 2000
Réalisation: Jean-François Gauthier
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
©desmotsdeminuit.fr/France2
J’aurais voulu être compositeur de musique mais ça demandait des études longues et coûteuses et ce n’était pas possible…
Willy Ronis. DMDM, 2010.
Photographe depuis l’âge de 18 ans, il s’exprime sur la législation répressive concernant le droit à l’image en France. Les jeunes photographes n’osent plus faire ce que faisaient leurs aînés: les photos de rues, prises sur le vif. Ils s’autocensurent en permanence, ce qui est dommageable pour l’histoire contemporaine. Willy Ronis (1910-2009) explique qu’il est devenu photographe un peu par hasard. Sa mère était professeur de piano et son père avait un atelier de photos. Pour l’aider son père, il a travaillé avec lui et photographié la petite bourgeoisie, les mariages, activité qu’il n’aimait pas. Il revendique un statut d’artiste et parle du rôle du photographe dans la dénonciation des tares de la société (Il a d’ailleurs fait beaucoup de photographies « sociales » ou travaillé dans les quartiers populaires).
J’aime bien les traces que laissent mes chaussures!
Miquel Barceló. DMDM, 2010.
le peintre, dessinateur et sculpteur a longtemps gardé une photo de Willy Ronis, « Le nu provençal » dans sa chambre. Miquel Barceló parle de sa maison en pays Dogon au Mali et parle de son rapport à la nature morte, du rôle de l’Afrique qui lui permet de se ressourcer, de réapprendre le rapport au temps, à la matière. Il explique ce qui l’a amené à la céramique ou ce représentait pour lui Picasso dans l’Espagne des années 60.
Ivan Alexandre ( collaborateur de Diapason et du Nouvel Observateur) évoque Couperin, qui sera joué dans le cadre de l’automne musical du Centre de musique baroque de Versailles.
Le réalisateur et producteur parle de la 6ème édition des « rencontres internationales du cinéma » qui ont lieu à Paris et de la spécificité de ces rencontres. Son coup de coeur pour deux films: « La confusion des genres » réalisé par Ilan Duran Cohen et « Yo soy asi » de Sonia Herman Dolz.
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