DMDM #24 : du ventre des femmes à l’université de tous les savoirs…

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Quand la danse se donne le pouvoir de dévoiler le sens qui « est aussi pensée en mouvement », quand le cinéma pose la mémoire d’un peuple éclaté par l’histoire, quand Léo Ferré ne meurt pas, quand l’université veut mettre à la portée de tous la puissance des savoirs, quand la musique est là… Des mots de minuit essaye de donner à voir au plus large!

Des mots de minuit n°21 du 15 mars 2000.

Réalisation : Jean-François Gauthier

Rédaction en chef : Rémy Roche

Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait

©desmotsdeminuit.fr/France2
 

CONVERSATION : 

Héla Fattoumi
Le retour des chorégraphes après une absence qui leur a permis un approfondissement de leur travail. Lui est un ancien footballeur et professeur d’éducation physique venu à la danse. Leur nouveau spectacle « Vita Nova » est né d’une collaboration avec les gens du cirque.
Héla Fattoumi évoque également le spectacle « Wasla ». Créé en Tunisie, son solo final est centré sur les mouvements du ventre. Cette approche symbolise la libération de la femme musulmane par rapport à la sexualité et à l’enfantement., Pour Fattoumi et Lamoureux toute expérimentation est bonne pour déjouer les codes traditionnels du langage chorégraphique. 

 

De pièce en pièce, ils sondent inlassablement l’intelligence sensible du corps, son pouvoir de dévoilement du sens qui est aussi pensée (penser) en mouvement

Centre Chorégraphique National de Caen

 

Éric Lamoureux

Fattoumi et Lamoureux au festival « Faits d’hiver » avec « Masculines ». Janvier 2016.
 

Dans un décor raclé jusqu’à l’os, sept interprètes (Alissa, Clémentine, Johanna, Francesca, Marine, Nele et Sandrine) évoluent d’abord debout dans la pénombre, en position guerrière, cuisses ouvertes, jambes fléchies. Le clair-obscur les protège comme un manteau. La luminosité s’intensifie à mesure que les corps s’alanguissent et rejoignent le sol pour prendre la pose. Certaines fument le cigare, d’autres se cambrent, montrant seins et fesses sous un justaucorps transparent. L’une se casse la figure et se moque d’elle-même. On le sait, l’érotisme et l’humour ne font pas bon ménage.

« L’humanité », janvier 2016

 

Hiner Saleem
Le cinéaste kurde exilé en France, parle de la réalité de l’identité kurde, de sa culture et de son histoire. Son dernier film « passeurs de rêves »  évoque l’histoire d’un couple fuyant vers l’Arménie avec l’aide de passeurs mafieux.
Il revendique sa position de raconteur d’histoires mais ne se considère pas comme un militant politique tout en considèrant qu’il est primordial de parler de la réalité du peuple kurde qui se bat pour sa liberté. 

ETEIGNEZ VOS PORTABLES : 

Mathieu Ferré

Le fils de Léo Ferré, présente l’album posthume de son père, « Métamecs ».

Yves Michaud
Le professeur à la Sorbonne présente la manifestation « Université de tous les savoirs », séries de conférences touchant tous les domaines et prononcées au Conservatoire des Arts et Métiers. 
Fawzy Al Aeidy chante « La gazelle » et « Nahawend »

Le compositeur, chanteur et joueur de Oud.

Françoise Pollet 
qui interprète « chanson triste » d’Henri Duparc. 

 

J’ai souvent dit tout haut ce que les autres pensaient tout bas …

F. Pollet, novembre 2014

 

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