Je lisais hier dans le journal de papier…

Je lisais …


Que depuis que les Nations unies existent, personne n’avait pensé à célébrer, pour la première fois le 19 novembre, la « Journée Mondiale des Toilettes ». Même Bill Gates y croit et Matt Damon, cofondateur de water.org, estime dans le lien précédent que le problème est aussi gigantesque qu’il y a de solutions dont la mise en œuvre laisse certes à désirer. Le politique fait de la politique. Voir plus loin !


Bon, toutes les vingt secondes, un enfant meurt dans le monde d’une maladie hydrique. Un habitant de la planète sur trois -2,5 milliards d’individus- n’a pas accès à un lieu d’aisance décent. Les mots et les expressions véhiculent bien la chose. Chez les riches un peu d’eau sale donne une chiasse. Ailleurs, la diarrhée tue. Plus de deux millions d’individus –beaucoup en très bas âge-  en sont victimes chaque année. Santé publique, bien sûr ! Ou questions de dignité et d’égalité. Action contre la faim s’inquiète. Pas de toilettes à l’école et c’est autant d’absentéisme chez les filles ! Et toutes les ONG d’estimer qu’un pays sans assainissement est un pays sans chance de se développer. Certaines ajoutent que la priorité des politiques  n’est pas forcément tournée vers les sanitaires ou la distribution de savon. Et pour cause. Enfouis sous terre, les tuyaux ne se voient pas. Nettement moins jolis qu’un monument, qu’une belle route ou qu’un bon et gros éléphant blanc.


Sinon, j’entendais sur les radios matutinales, certains rires gras sur cette célébration de la chiotte publique ou privée. Dit comme ça, le petit coin est bien anecdotique pour un nanti dont l’adorable bambin gâchait jadis le papier dans la pub. « Mamannnnn ! »