Les îles du ciel… Pour se refaire les ailes…
Pour me refaire les ailes, je suis parti pour un de ces petits endroits, ou l’on doit se poser parfois, avant de reprendre de l’altitude. J’ai besoin de prendre de la vitesse pour me libérer, pour quitter un passé et un surtout présent qui souvent me semble ralentissant, pour ne pas être pris à tous vents. Je rêve du bleu azur et du futur…
… Des kilomètres parcourus comme pour prendre de l’élan entre deux rives ou près d’un océan, souvent près d’une falaise, je n’étais pas à l’aise. Après plusieurs tentatives, le décollage s’est fait dans le gris du ciel. La traversée à été lente, rassurante, je savais le ciel bleu pas très loin. Je l’ai déjà vu. L’air s’est purifié, je prends de la hauteur, je quitte mes bottes lourdes de boue à force de traîner sur les mêmes sentiers. C’est loin, mais il le faut bien. Ça le mérite en tout cas. À l’approche du moment, j’ai des frissons, j’ai préparé mes yeux au bleu du ciel. L’intense lumière, me fait plisser les yeux, couler les larmes.
Je suis parti. Je veux en finir avec les nuages d’un gris indéfini que je me suis imposé. Je passe au noir et blanc. Je ne veux pas être constant de grisaille. Du contraste et des formes. Des rires et des larmes, mes yeux sont en manque d’exploit. J’ai trop attendu pour regarder et voler à nouveau.
Je ne sais pas ce que je vais voir, je sais ce que je vais chercher, je fais semblant de ne pas savoir.
J’ai attendu sur une piste de décollage: raté des essais, rongé mon frein, cassé des ailes, raté des combats. Je vole à nouveau Je suis dans le bleu azur, Il n’y a presque plus de vent et pourtant. C’est sûr, en bas c’est blanc, j’y vais avec des gants. Il faudra être élégant. Montrer des couleurs en noir et blanc. Montrer des rires et des dents. J’attends ce moment depuis longtemps. Du temps, à traîner, à compter, à déchanter, j’en ai passé. Je laisse le passé au rencard sur mon brancard. J’ai ramassé des souvenirs qui n’étaient pas les miens et des histoires que je faisais miennes.
Je suis au-dessus de L’atlantique, je me sens plus dynamique. L’air s’est raréfié, ça m’enlève les pensées d’en bas. Ça m’oblige à être dans une pensée logique avec le vent. Plus ludique, là, où en bas ça ne se fait pas.
Là où je vais c’est blanc, il y a des traces de pas. J’y vais doucement, Ça fait longtemps que j’attends, tapi dans l’ombre des gris. Je vais passer au blanc, c’est plus transparent, laisser le noir au fond de mes tiroirs. Je vais choisir mes sons et mes lumières, mes rires et mes endroits.
Choisir les courants les plus porteurs, guetter les alizés, pour me reposer dans le vent.
Je suis parti. Je veux en finir avec les nuages d’un gris indéfini que je me suis imposé. Je passe au noir et blanc. Je ne veux pas être constant de grisaille. Du contraste et des formes. Des rires et des larmes, mes yeux sont en manque d’exploit. J’ai trop attendu pour regarder et voler à nouveau.
Je ne sais pas ce que je vais voir, je sais ce que je vais chercher, je fais semblant de ne pas savoir.
J’ai attendu sur une piste de décollage: raté des essais, rongé mon frein, cassé des ailes, raté des combats. Je vole à nouveau Je suis dans le bleu azur, Il n’y a presque plus de vent et pourtant. C’est sûr, en bas c’est blanc, j’y vais avec des gants. Il faudra être élégant. Montrer des couleurs en noir et blanc. Montrer des rires et des dents. J’attends ce moment depuis longtemps. Du temps, à traîner, à compter, à déchanter, j’en ai passé. Je laisse le passé au rencard sur mon brancard. J’ai ramassé des souvenirs qui n’étaient pas les miens et des histoires que je faisais miennes.
Je suis au-dessus de L’atlantique, je me sens plus dynamique. L’air s’est raréfié, ça m’enlève les pensées d’en bas. Ça m’oblige à être dans une pensée logique avec le vent. Plus ludique, là, où en bas ça ne se fait pas.
Là où je vais c’est blanc, il y a des traces de pas. J’y vais doucement, Ça fait longtemps que j’attends, tapi dans l’ombre des gris. Je vais passer au blanc, c’est plus transparent, laisser le noir au fond de mes tiroirs. Je vais choisir mes sons et mes lumières, mes rires et mes endroits.
Choisir les courants les plus porteurs, guetter les alizés, pour me reposer dans le vent.
LLL. Semaine 45
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