Je n’ai pas pu résister à l’appel de la forêt.
Et pour tout dire l’idée de passer des journées assis devant un ordinateur à scanner des souvenirs, n’a pas fait long feu devant la perceptive de longues balades en forêt afin d’étudier se qui sera prochainement, mon nouveau terrain de jeu, comme j’aime à appeler les lieux où je travaille. Les salles d’expositions ou les galeries, sont généralement composées de murs où il est « simple » d’accrocher des images. Ils sont en souvent blancs, ce qui permet un bonne visibilité des photos. Dans un sous-bois, la végétation regorge d’informations visuelles: troncs, branches, racines, rochers, végétaux de toutes sortes et de différentes couleurs que la nature dispose avec élégance. La lumière évolue selon le bon vouloir de la météo et en fonction des heures de la journée. La lecture et la visibilité des images y sont plus difficiles. Il me faudra tenir compte de ces paramètres et faire quelques tests à partir de tirages grand format déjà existants.
Dès la semaine prochaine je vais me rendre aux « Jardins de Mémoires » et procéder à différents essais. Je profiterai de cette balade pour enfin visiter le bois dans lequel Lionel Lemaguer va réaliser une promenade d’un kilomètre de long. J’ai deux ou trois petites idées concernant l’aménagement du site. Je dois aussi revoir Patrick le ferronnier d’art pour la conception des supports. Mes recherches pour trouver laboratoire et un interlocuteur m’ont amené à reprendre contact avec la société Tutti-Print dans le 10ème arrondissement de Paris. C’est Noureddine Amir dit « Nono » qui est mon interlocuteur. Nous nous côtoyons depuis plusieurs années. Il s’est occupé de la chaîne de développement pour les diapositives et les films négatifs couleur pour la société Smith avant de s’intégrer à la structure Tutti-Image. Un collectif de photographes créé par Bertrant Huet avec qui j’ai travaillé de 1999 à 2008.
Les traceurs et les scanners haute définition ont remplacé les flashs et le matériel de prise de vues d’un des studios que j’ai souvent utilisés. Il n’y a pas de comptoir, Noureddine reçoit ses clients au milieu des machines, l’échange n’en est que plus simple.
LLL. Semaine 30
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