« Les amants de Caracas » de Lorenzo Vigas: « hainamour » homosexuelle et sociale 
Des jeux de profondeurs de champ qui disent la dissociation de l’individu, une conflictualité issue de la lutte des classes autant que de l’impossibilité des corps ou du rapport aux géniteurs. Ce premier film essaye de cerner la rencontre de deux hommes de génération et de milieux différents, un quinquagénaire et un jeune adulte. De l’attirance à la fascination. Du sexe au bannissement.
Les amants de Caracas – Lorenzo VIGAS (Mexique) – 1h33
Le père absent ou le père terrible, c’est une obsession pour moi...
Lorenzo Vigas, Mot à mot, Biarritz 2015.



L’homosexualité constitue une part essentielle du film et des personnages. Beaucoup de cultures sud-américaines restent très fermées à l’homosexualité, et l’homophobie est encore très répandue dans toutes les classes sociales. Elder, à travers le personnage d’Armando, constate d’ailleurs à quel point l’homophobie peut être destructrice.
Lorenzo Vigas, 2015.
Lorenzo Vigas, 2015.
> entretien avec Lorenzo Vigas (festival de Biarritz, octobre 2015)
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