Revenons à leurs moutons et comptons-les. Dans ces vallées sauvages du nord de l’Islande, on n’élève pas les moutons, on les aime. Voyage sur une terre qui, tout à coup, tremble.
Béliers – Grimur KAKONARSON (Islande) – 1h32
C’est une histoire de froid, de fous et d’honneur. Dans cette vallée isolée du nord de l’Islande le ciel est haut et les hommes sont durs et rudes. Les moutons aussi, ils ne sont pas simplement un moyen de subsistance, ils sont la culture locale. Chaque année un jury désigne sévèrement mais solennellement le plus beau bélier de la province, c’est un évènement de la plus haute importance qui peut provoquer jalouseries et fâcheries. Surtout quand deux frères qui ne se parlent plus depuis 40 ans se retrouvent au coude à coude sur le podium.
Dans ce contexte, un évènement terrible s’annonce, une épizootie de tremblante du mouton, la maladie est incurable, seule solution abattre la totalité des troupeaux suspects. Une épreuve, un sacrifice, un anéantissement. Dans cette adversité, les deux frères ennemis retrouvent la parole, mais pas la raison.
Si le scenario de Béliers peut paraître quelconque voire improbable dans ses développements, il est une belle occasion de plonger au cœur de l’âme de l’éleveur: son troupeau est de sa famille, parfois sa seule famille. La chose semble entendue dans ces lointaines contrées islandaises, les moutons sont considérés comme « bénis« . « J’ai voulu travailler sur ce phénomène mystérieux« , explique le réalisateur qui connait son sujet. Résultat, une tragi-comédie nourrie de l’attachement à un monde en voie de disparition et… à l’humour noir. Un film pure laine vierge installé dans de magnifiques paysages qui expliquent que ceux qui y vivent veulent y rester. Avec leurs moutons.
Dans ce contexte, un évènement terrible s’annonce, une épizootie de tremblante du mouton, la maladie est incurable, seule solution abattre la totalité des troupeaux suspects. Une épreuve, un sacrifice, un anéantissement. Dans cette adversité, les deux frères ennemis retrouvent la parole, mais pas la raison.
Si le scenario de Béliers peut paraître quelconque voire improbable dans ses développements, il est une belle occasion de plonger au cœur de l’âme de l’éleveur: son troupeau est de sa famille, parfois sa seule famille. La chose semble entendue dans ces lointaines contrées islandaises, les moutons sont considérés comme « bénis« . « J’ai voulu travailler sur ce phénomène mystérieux« , explique le réalisateur qui connait son sujet. Résultat, une tragi-comédie nourrie de l’attachement à un monde en voie de disparition et… à l’humour noir. Un film pure laine vierge installé dans de magnifiques paysages qui expliquent que ceux qui y vivent veulent y rester. Avec leurs moutons.
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