Valère Novarina est à Avignon un homme du 2 en 1. Le travail, les représentations du « Vivier des noms » -sa quatorzième et dernière création- et leurs ajustements, la chaleur font qu’il divise son temps en journée A et journée B. La sieste en est le point de bascule. Dans ce « mot à mot », il revient sur la façon dont lui vient le texte qu’il finit par accrocher au mur pour mieux s’y promener…
… physiquement, sur ses traits de crayon rouges ou noirs qui deviennent décors, sur ceux qu’ils croisent dans ses terres et à qui l’on doit ce « il y a trop de tout« , sur l’irruption d’une actualité dans son quotidien d’auteur et de metteur en scène franco-suisse. Il est de mère comédienne et de père architecte. 2 en 1 également dans cette façon de bâtir son spectacle, de se sentir autre quand d’auteur solitaire il devient spectateur exigeant dans une réversibilité qui le fascine. Il y a phlétore de mots chez Novarina. Il essaye ici d’expliquer l’origine de leur advenue et le moment du point final d’un texte. C’est bien son mystère et celui de l’acte créatif…
Le vivier des noms en tournée:
– du 13 au 15/10/2015: Fracas, CDN de Montluçon
– le 17 novembre 2015: Théâtre d’Aurillac
– les 17,18 et 19 décembre 2015: Théâtre Sorano à Toulouse
– les 1er et 2 mars 2016: Bonlieu Scène Nationale Annecy
– les 8 et 9 mars 2016: Théâtre de L’Union, CDN du Limousin / Limoges
– les 17 et 18 mars: L’Equinoxe /Châteauroux
– les 22 et 23 mars 2016: Forum Meyrin
– le 19 avril: Théâtre de Budapest/ Festival MITEM
– le 29 avril 2016: Bateau Feu Dunkerque
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