VIDEO. DMDM #30: « On a le droit de rire un peu dans la vie! » René Koering
Quand il s’agit de redonner au public la culture qu’il a payée avec ses impôts; quand la pauvreté du Bronx et l’incertain de la transmission familiale font les bons auteurs; Quand l’humour et le pas de deux se donnent dans une partition pour trois fauteuils roulants et 10 comédiens; quand la photo a dit beaucoup depuis longtemps; quand toutes les musiques sont en LIVE sur « Des mots de minuit »…
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait
Ma définition du service public? Comme c’est alimenté par de l’argent qui n’est pas privé, je pense qu’il faut donner aux gens ce pour quoi ils ont déjà payé. Je pars du principe que quand on a payé des impôts, on a payé une petite part de la culture à laquelle on a droit, à la beauté, à beaucoup de choses de cet ordre-là. Et c’est à nous de montrer au public, pour une somme minime si possible, toutes les choses qui se sont accumulées pendant des siècles et qui font le patrimoine de l’intelligence humaine… En matière de musique, l’un de mes maîtres me disait souvent: « N’oublions pas que nous sommes cernés par des cons! »
René Koering. DMDM, 2000.
C’est en cherchant un métier parallèle qu’il découvre que l’on peut partager ce que l’on possède en musique; un plaisir fou, car dit-il toute musique peut atteindre une personne. René Koering est également directeur du festival de Montpellier (en 2000, la seizième édition).
Je ne suis ni américain, ni européen. Je suis né entre les deux continents: père polonais et mère biélorusse. Elle était belle. Il était « cinglé ». Ils étaient très, très pauvres et j’ai grandi dans l’horrible quartier du Bronx mais c’est seulement avec le souvenir que je peux approfondir cette tristesse et assumer… Les mots, cruels et puissants, peuvent tuer!
Jerôme Charyn. DMDM, 2000.
« Les 400 coups » ouvrent sur la tristesse et la pauvreté. Doisnel était un petit voyou.
Jerôme Charyn. DMDM, 2000.
Le directeur et l’un des fondateurs de l’agence « vu » recommande l’exposition consacrée au photographe suisse: Gotthard Schuh.
LIVE:
Le musicien, d’origine ougandaise, dont la chanson « Ye ye ye » a été le générique du magazine culturel de France 2 « Le Cercle de minuit » auquel a succédé DMDM.
Surghjenti, source en corse!
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