Porto: Eduardo Prado Coehlo et Pedro Rosa-Mendes, l’essayiste et l’écrivain #65
« Des mots de minuit » nomadise à Porto, qui est, en 2001, capitale européenne de la culture. Une émission, écho du « Carrefour des littératures en Aquitaine », manifestation qui questionne une identité évidemment trans frontières. Européenne, exemplaire, extravertie, c’est « Des mots de minuit »!
Émission N°65 du 2 Mai 2001
Avec
Le critique littéraire, essayiste et universitaire Eduardo Prado Coelho (1944-2007)
et
Isabel Alves Costa, directrice du théâtre municipal de Porto,
et Éric Naulleau, fondateur et directeur des éditions L’esprit des péninsules.
MANIÈRES DE VOIR :
Je viens de lire Catherine Millet. J’y trouve une étonnante provocation, mais, dans l’écriture, une étonnante impassibilité dans la description de la mécanique sexuelle… Chez Eugénio de Andrade on peut trouver une image de la femme muette, mais en même temps un travail de présence auprès des hommes très fort et fondamental. Tout ça change beaucoup avec la la révolution d’avril 1974. Les choses ont beaucoup évolué, surtout dans les grandes villes… Aujourd’hui, de jeunes romancières racontent leur vie, dans une prétention plus documentaire que littéraire qui montre que les femmes disent et assument leur sexualité… Je ne suis pas sûr que la littérature trouve son compte dans le récit brut de ce vécu!
Eduardo Prado Coelho. Des mots de minuit, 2001.
La peur, cette mécanique du faire face, m’a obsédé dans ce périple de l’Angola au Mozambique. J’ai essayé d’éviter les mines. Ces pays, que je connaissais pour y avoir été correspondant du journal « Publico », constituaient, surtout l’Angola, un vide en termes de condition humaine. Un vide humaniste! Je voulais parcourir et cartographier cette absence!
Des mots de minuit, 2001.
Éteignez vos portables :
– Graca Nicolau De Almeida, chargée du mécénat et du patrimoine de la maison de vins Ramos Pinto dont elle raconte l’histoire et évoque le mécénat.
MUSIQUE
- – Rui Taveira, ténor (avec, au piano, Helena Marinho) interprète Nao era um barco et Como quem levanta uma lampada sem ruido. La composition est de António Pinho Vargas essayiste, professeur de composition à l’École de musique de Lisbonne, comme le ténor et la pianiste.
- Des mots de minuit #65
- Réalisation: Jean-François Gauthier
- Rédaction en chef : Rémy Roche
- Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
- © Desmotsdeminuit/France2
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