« J’ai une admiration pour les vies minuscules. » P. Cottron-Daubigné #484

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Quand la poésie prend en charge le réel d’usines sinistrées ou de la délocalisation; quand une ville devient emblématique du traumatisme du crime pédophile, d’une vérité impossible, des mécanismes de panique morale; quand le suicide assisté du père pratiqué en Suisse est pour une fille un ultime geste d’amour, quand il s’agit de livrer le mode d’emploi de l’artiste qui sublime l’urinoir …

 

Des mots de minuit N°484 du 27 février 2013.



Réalisation : Pierre Desfons

Rédaction en chef : Rémy Roche

Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait

Journalistes : Sophie Joubert, Lorenzo Ciavarini Azzi

©desmotsdeminuit.fr/France2
 

INCERTAIN REGARD :

Serge Garde
Le documentariste Serge Garde et le magistrat Denis Salas évoquent l’affaire d’Outreau au travers d’un film controversé (« Outreau, l’autre vérité » sous-titré « Entre la défense et la vérité, il peut y avoir un fossé ») et d’un livre cosigné avec Antoine Garapon (« Outreau : les nouvelles sorcières de Salem »)
Denis Salas

CONVERSATION :

Guillaume Desanges
Le critique d’art et commissaire d’exposition pour une exposition Marcel Duchamp au Centre Georges Pompidou.
Patricia Cottron-Daubigne
Fille d’ouvrier, Patricia Cottron-Daubigne publie « Croquis-démolition » aux Editions de la Différence. Retour « poétique » et militant sur une délocalisation.
 

Proche des ouvriers de l’usine KSF par la géographie et le cœur, elle a vécu la tristesse, la honte de ceux qui « sont restés silencieux, en bleu de travail, dans les odeurs d’huiles et de dissolvants, avec des envies de pleurer ».

Alain Freixe dans « L’humanité »

Emmanuèle Bernheim

La romancière signe « Tout s’est bien passé » chez Gallimard.

La mort du père : un thème banal et unique. L’auteur de Sa femme (prix Médicis 1993) réussit à raconter l’universel et le singulier de la disparition d’un parent. Elle ne discourt pas sur la mort ; elle dépouille la mort. »

Marie-Laure Delorme. JDD, 30.12.2012.

Jean-Pierre Mas et Elvita Delgado interprètent "Partir o seguir", Seyla Costa les rejoint pour interprèter le second titre "Eu quero mais de voce"

Latinalma, c’est d’abord l’histoire d’une passion de toujours, celle du pianiste catalan Jean-Pierre Mas, pour la musique d’Amérique latine. Une passion qui pousse aujourd’hui l’artiste à faire acte de résistance, parce qu’il ne trouve plus de mélodie nulle part. « La mélodie, c’est ce qui reste lorsque l’on a tout oublié. Un mystère en péril qu’il convient de préserver ».

Antoine Gresland.

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