Desmotsdeminuit #454 : la terre, un autre « Sacre », parodies et art brut…
Chez desmotsdeminuit, quand l’amour est dans le pré, c’est avec le dernier des Mohicans de l’Aubrac et après 50 ans de bouleversements agricoles. Sinon, on parle ici d’art brut italien, de transformisme, de divas et de pétroleuses, du « Sacre du printemps » revisité dans un corps à corps et des vingt ans de scène de Kery James…
Avec
Le journaliste Emmanuel Laurentin (« La France et ses paysans ») et l’éleveur Henri Mouret
Le commissaire d’exposition Gustavo Giacosa
Le chorégraphe David Wampach
Le metteur en scène Michel Fau
Le chanteur Kery James
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production : Thérèse Lombard et Philippe Lefait
©desmotsdeminuit/France2
L’agriculture française vue par Emmanuel Laurentin qui publie « La France et ses paysans » et Henri Mouret, éleveur, qui a été conseiller pour le film « L’hiver dernier », de John Shank.
David Wampach. « Sacre » au Centre national de la danse.
« Se saisissant de l’esprit et non pas de la lettre, David Wampach crée un Sacre, réduit à un duo, sans doute plus percutant et proche de l’originel que la plupart des apôtres du printemps. Dans leurs costumes simplissimes qui rappellent quelques traits du peintre, décorateur et auteur de l’argument du Sacre d’origine, Nicolas Roerich, ils glissent sur les parois abruptes et lisses du décor, presque jumeaux. Evitant l’emportement musical habituel, seuls deux accords assourdis (au début et à la fin) font signe vers le déferlement musical et la débâcle tonitruante de Stravinsky, la hâte trépidante et l’épuisement sacrificiel sont laissés au seul souffle des interprètes. C’est à la fois grandiose et impressionnant, prenant et presque inquiétant, car quoi de plus communicatif et de plus viscéralement corporel que le halètement ? Quoi de plus angoissant qu’un à bout de souffle où sans cesse l’air peut venir à manquer ? Et quoi de plus ténu et de plus effréné que ce passage de vie à trépas tenu du premier au dernier soupir ? Tamar Shelef et David Wampach, les deux protagonistes de ce huis clos sont tout bonnement… époustouflants ! »
©Agnès Izrine • Danser magazine, septembre 2011
Michel Fau et la pièce « Récital emphatique » au Théâtre Marigny.
Gustavo Giacosa. L’exposition « Banditi dell’Arte », à la Halle Saint-Pierre.
Kery James interprète « Pleure en silence » et « Banlieusard ».
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