Brigitte Fontaine, Rachid Djaïdani, Riad Sattouf, Florence Pazzottu #374

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« des mots, l’été… » Ces quelques semaines sont, pour nous, une occasion de penser et de concevoir une « bibliothèque idéale ». De vous proposer quelques-unes des émissions qui ont jalonné vingt d’un magazine culturel exigeant qui s’est d’abord appelé « Le cercle de minuit ». Cet appel à la mémoire… parce que nous pensons que le numérique n’est pas seulement cette immédiateté…

Kékéland et littérature à l’estomac… 

  • Des mots de minuit

    Émission N°28 du 10 mars 2010

    Réalisation: Pierre Desfons

    Rédaction en chef : Rémy Roche

    Journalistes: Lorenzo Ciavarini Azzi et Nathalie Mantovani

    Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait

    © France2/Des mots de minuit 



    avec
  • – La chanteuse et auteure Brigitte Fontaine
  • – L’écrivain et cinéaste Rachid Djaïdani
  • – La poétesse Florence Pazzottu
  • Le bédéiste Riad Sattouf



    Hadouk trio et Brigitte Fontaine pour la musique 

     
  • CONVERSATION (à l’occasion du Printemps des poètes) :
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  • Brigitte Fontaine parle de son livre Le bon peuple du sang. Brigitte Fontaine, née bretonne, grandie par les musiques d’Areski Belkacem, entrée en fraternité avec Jacques Higelin, est d’abord d’une grande fidélité.
  • On peut avoir à la chercher dans les cintres, hors piste, elle est tout aussi charmante que touchante, aussi attentive à l’apparence toujours renouvelée qu’à l’engagement dans la société. Elle fut des signataires en 1971 du manifeste des 343 pour l’avortement. Et l’échange qu’elle eut il y des années maintenant sur le plateau desmotsdeminuit avec Elisabeth Badinter (voir ci dessous les recommandations de la rédaction) reste un excellent moment de télévision. Avec Rachid Djaïdani, ça ne pouvait être que French Corazon!
 

– Rachid Djaïdani, écrivain et réalisateur parle de l’adaptation de son oeuvre au théâtre de la Boutonnière, avec la pièce Boumkoeur et de son livre Viscéral. Il revient également sur son film Rengaine.

Mon père, quand il a vu le césar – l’objet –, il a demandé pourquoi on donnait des briques aux gens. C’est énorme, cette distance. C’est de la poésie… 

Rachid Djaïdani. Des mots de minuit, 2010.

Ce qui s’appelle avoir le sens de la formule ou une nécessité de l’origine. Il est ici question du César 2013 de la première œuvre pour Rengaine!  Un film sans le sou, porté pendant une petite dizaine d’années par Rachid Djaïdani et répéré par Edouard Waintrop à la Quinzaine des réalisateurs à Cannes en 2012.
Chez desmotsdeminuit, deux ans auparavant il était venu évoquer sa littérature d’écorché, celle qui vient du sens de la rue et du point de vue aiguisé par le regard de celles et ceux qui mettent à l’écart les « pauvres ».

 

Florence Pazzottu dont le texte La tête de l’homme a été adapté par François Rodinson. La poétesse revient sur son travail d’écriture. Elle  son livre L’inadéquat.
« L’Inadéquat repose la question d’un sens qui ne serait pas inné, antérieur à l’écriture, mais que le poème mettrait au jour, dans l’élan obstiné de sa composition… » © Flammarion

 

– Riad Sattouf, auteur de BD, prix du meilleur Album au Festival d’Angoulême pour Pascal Brutal, présente son oeuvre, interprété au théâtre par Michael Londsdale. Il évoque son film, Les beaux gosses.

 

Musique :
– Hadouk Trio est un groupe de World Jazz avec Loy Ehrlich, Steve Shehan et Didier Malherbe.

 

 
Brigitte Fontaine. Elle interprète Soufi…