Blanca Li et Michel del Castillo : danser et écrire, l’Espagne cette zébrure #05

0
599

Francisco Paulino Hermenegildo Teódulo Franco y Bahamonde dit Franco (c’est long le nom d’un dictateur!) plane sur cette émission. Il fait écho dans l’enfance de Blanca Li et traumatise la vie de Michel del Castillo, de maison de redressement en camp d’internement. Elle a choisi la danse. Lui, la littérature pour exorciser la dénonciation d’un père. Elle flamboie quand il reste pessimiste…

Des mots de minuit #05 : 6 octobre 1999

« MANIERES DE VOIR »

– La chorégraphe espagnole Blanca Li. Enfance en Espagne à la fin du régime Franquiste. Une famille amoureuse des arts. Etudes de danse à New York. Un bar en Espagne. Débuts à Paris où elle monte un cabaret. Fonde ensuite sa compagnie et son propre studio de danse. Premières oeuvres: Nana et Lila en 1993, Salomé en 1995, Stress-Pète pas les plombs en 1997, Daft Punk en 1997, Songe du Minotaure en 1998, Macadam Macadam en 1999, Les Indes galantes en 1999.
– L’écrivain Michel del Castillo. Victime du Franquisme. Trahison du père. Camps d’internement et maisons de redressement. Pense l’homme essentiellement mauvais, potentiellement tortionnaire. Se persuade de sa culpabilité pour expliquer la violence de ses parents envers lui. Evoque Colette (Colette une certaine France). Affection singulière pour la langue française, langue de liberté quand l’espagnol est associé à la dictature. Dit Il écrire pour échapper à la mort et redimensionner la conscience.
L’écrivain Michel del Castillo. Victime du Franquisme. Trahison du père. Camps d’internement et maisons de redressement. Pense l’homme essentiellement mauvais, potentiellement tortionnaire. Se persuade de sa culpabilité pour expliquer la violence de ses parents envers lui. Evoque Colette (« Colette une certaine France »).  Affection singulière pour la langue française, langue de liberté quand l’espagnol est associé à la dictature. Dit Il écrire pour échapper à la mort et redimensionner la conscience.

 

« ETEIGNEZ VOS PORTABLES » :
– Benjamin Drai (magazine « Rap »)  présente la nouvelle génération du rap, avec des artistes comme Pit Baccardi.
– Gérard Lefort (Libération et France-Inter) pour un album, « Sublimes », de la photographe Françoise Huguier dont il présente également « Sur les traces de l’Afrique fantôme ».
– Jean-Pierre Léonardini (L’humanité) détaille une nouvelle mise en scène de « En attendant Godot » de Samuel Beckett, par Luc Bondy.

MUSIQUE :
– Mariana Montalvo, chanteuse chilienne, interprète Nacer en algun lugar, une adaptation de Être né quelque part de Maxime Le Forestier. Elle est décédée en 2017.

 

– Lili Boniche  joue Il n’y a qu’un seul dieu et Ana el owerka, le générique de l’émission.

 

 Accès à la vidéothèque… 

 DMDM, L’Émission… 

 

 nous écrire, s’abonner à la newsletter: desmotsdeminuit@francetv.fr

► La page facebook desmotsdeminuit.fr Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.

► @desmotsdeminuit