Music Mausolée 🎼 Dave Greenfield et Mike Huckaby rejoignent le cortège funèbre #3
Le coronavirus ne les a pas épargné-e-s. Ils furent musiciens, musiciennes, et dans des temps normaux, leur disparition, au-delà de la peine, aurait suscité tristesse et hommages dans la presse et dans les clubs. Mais dans le chaos provoqué par ce maudit virus, ces quelques décès passeraient presque inaperçus. « Music Mausolée » se visite comme un cimetière, un lieu tendre de méditation fait pour se souvenir de celles et ceux qui nous ont fait danser, rêver, vivre plus légèrement, plus profondément. De celles et ceux qui, par leur musique nous ont émus et qui ne sont plus. Article malheureusement évolutif en temps réel et non exhaustif.
Dave Greenfield 1941-2020
Clavier historique du groupe punk, The Stranglers, à une époque où les punks ne s’embarrassaient pas de clavier sur leurs scènes de feu, le clavier Dave Greenfield, fils de musicien de Brighton, fut recruté, selon la légende, après le départ de Hans Warmling en 1975, après avoir répondu à une petite annonce dans Melody Maker. Aussi simple que cela. Il restera fidèle à ce groupe jusqu’au bout. En 45 ans de carrière au sein des Stranglers il a rendu par son génie des harmonies et arpèges improbables, à la fois sombres et gothiques, le son de ce groupe, reconnaissable entre mille. Il avouait lui-même avoir été influencé par le son des Doors, mais aussi par Jon Lord de Deep Purple et par Rick Wakeman de Yes. Cela s’entendait. Parmi les punks anglais de cette époque il était sans doute le plus musicien, le plus fin, le plus original de tous les instrumentistes, alors que seule l’énergie brute et vitale semblait compter pour les fans du genre. Guitariste de formation, autodidacte du clavier, il s’imposa vite comme un mélodiste inspiré. Il fut notamment à l’origine de l’un des plus grands hits des Stranglers. En 1982, il signe la musique de Golden Brown, titre phare de l’album La Folie porté par un air de clavecin mélancolique et enivrant, une valse entièrement jouée au clavecin. La chanson évoque pourtant un thème bien plus prosaïque : le «Golden Brown», c’est l’héroïne que les membres du groupe, d’un commun accord, avaient décidé de prendre entre 1978 et 1979, pour devenir plus créatifs pendant un an. Fâcheuse idée. Il avait 71 ans.
Mike Huckaby 1966-2020
L’un des plus grands DJs et producteurs de l’histoire de l’EDM. Une personne incroyable. Le monde pleure un génie, aujourd’hui.
Voilà comment l’agence d’artistes et de management Connect a partagé sur Facebook la nouvelle du décès de Mike Huckaby . Véritable légende de la House de Detroit, il avait su trouver une pâte, un savoir-faire unique en ajoutant à ses mix des sonorités, des couleurs de jazz, mélanges qui avaient rendu son travail reconnaissable immédiatement par les fans de techno. Homme généreux, il avait également été un « transmetteur » et un pédagogue précieux quand la ville de Detroit était devenue un des lieux cultes de ce genre musical. Il avait 54 ans.
Mike était mon mentor, mon professeur. Un tuteur avec une influence incommensurable. Toutes ces décennies plus tard, je le porte encore au plus haut de mon estime. Mike Huckaby et ses contributions infinies seront toujours emplis de vérité.”
DJ Mike Servito sur Twitter
Jacques Pellen 1957-2020
Laissons Dan Ar Braz parler de son ami Jacques Pellen et lui rendre hommage.
Tu étais pour moi un mystère émouvant, un habitant de ma jeunesse, un questionneur pertinent et enrichissant, un magistral artisan musicien, criblé de ces doutes qui nous font grandir, appliqué, d’une façon tellement particulière qu’il m’est difficile de la décrire. Une belle personne pour qui j’avais un immense respect et que j’aimais profondément, un incroyable musicien.
Dan Ar Braz
Profondément attaché à ses racines bretonnes, le guitariste Jacques Pellen aura créé, toute sa carrière durant, des passerelles entre la musique celte et le jazz. Celtic Procession, sa formation où jouèrent les plus grands noms du jazz actuel, produisit des formes originales en faisant fusionner ces deux influences. En 2018, était sorti ce qui allait être (qui aurait pu le deviner) son dernier un album solo A-hed an aber (Paker Prod) opus intimiste et profond dans lequel il porte un regard poétique et sensible sur son parcours musical. Les notes mélancoliques de sa guitare s’y égrènent par-delà le temps et l’espace, faisant de ce disque une création profonde, mais aussi un adieu presque prémonitoire ; Il était né à Brest. C’est là qu’il est mort après 3 semaines de lutte contre ce fichu virus. La Bretagne de bout en bout, jusqu’à la moelle. Il partira seul ou presque vers le cimetière, sans trop de mots ni d’éloges flamboyants, sûrement comme l’aurait aimé cet artiste taiseux et juste. Kenavo Jacques!
Henry Grimes 1935-2020
Henry Grimes, la musique et ses familles. Celle des poètes stellaires aussi libres qu’intègres, radicaux et rebelles, perd cette semaine un de ses artistes-politiques les plus admirables, les plus libres, le contrebassiste Henry Grimes. Figure majeure du Free Jazz, Henry Grimes est décédé des suites du coronavirus à l’âge de 84 ans. Véritable chef de file de la musique afro-américaine d’avant-garde dans les années 1960, ce natif de Philadelphie, aura collaboré avec Sonny Rollins, Charles Mingus, Thelonious Monk, Cecil Taylor ou encore Albert Ayler. Que rajouter à cette dream-team de la liberté musicale? Après avoir disparu de la scène publique en 1968 – il effectuait alors des petits boulots comme gardien de nuit, poète toujours, travailleur social et homme d’entretien à Los Angeles – Henry Grimes avait fait un come back spectaculaire en 2002, enregistrant notamment avec Marc Ribot et Rashied Ali.
Les mots du journaliste-contrebassiste Francis Marmande, témoin sensible d’un de ses derniers concerts à Paris, au plus juste et au plus près de l’expérience spirituelle et musicale qu’incarna Henry Grimes :
Henry Grimes, visage impassible, bouche d’enfant sévère, regard intérieur, profil assyrien, trois flocons de neige sur le chef et au menton. Le corps très droit, sans la moindre contorsion, sans rien de cette danse de l’ours où se vautrent, de façon gênante pour eux, les boute-en-train des quatre sextes, quand ils prétendent imiter le contrebassiste doum-doum-doum, Henry Grimes fait corps avec la contrebasse. Sans autorité, sans chantage à l’hystérie, du plus profond des profondeurs, Henry Grimes est à la manœuvre. Il joue pour la première fois de sa vie, ou alors, sans discontinuer depuis mille ans : la tête basse vers le manche d’ébène et les cordes au filetage vert pommeLes mains ailées, un son de cathédrale, des climats de fin du jour sur Downtown, Henry Grimes installe les conditions de l’improvisation.
Francis Marmande. Le Monde, 26 avril 2013
Christophe 1945-2020
Même si les circonstances de sa mort furent un temps ambiguës, c’est bien ce foutu virus qui aura eu la peau de cette icône de la pop-barge hexagonale. Christophe, alias Le beau bizarre (Titre de l’un de ses albums), vivait la nuit et n’aimait pas sa voix. Cinq albums ces dernières années. Se décrivait comme un peintre sonore. N’aime pas le show bizz ni la célébrité. Ce qu’il aime et qu’il a toujours aimé ce sont les synthés… et le cinéma. Papa italien, maman bretonne. Voilà pour le cocktail et quelques autres ingrédients : tombé amoureux de l’Amérique à la sortie de l’adolescence. Fasciné par le son, et les montages de son. Autodidacte. Aline qui lui avait inspiré sa chanson culte est décédée l’an dernier 10 mois avant celui qui avait donné la gloire à son prénom. Chanteur insaisissable et généreux, il aura passé sa vie à disparaître et à renaître. Il ne nous reste plus qu’à attendre, puisque les dandys ne meurent jamais tout à fait, ils s’absentent.
Je travaille comme sur une robe : un moment on coud l’ourlet, à un autre les boutons. Je place le chant au dernier moment. Il y a des heures où je trouve ma voix. La fatigue résonne. La voix voilée du soir ou rauque à 4 heures du matin en fin de poker.
Chrstophe, 2016.
Lee Konitz 1927-2020
Ne nous y trompons pas! C’est un géant du jazz qui disparaît en ce 16 avril. En soixante ans de carrière qui, Charlie Parker mis à part, aura autant influencé les saxophonistes de jazz tout autour du monde? Il aura marqué le siècle comme seuls les élus le peuvent. Lee Konitz n’aura jamais cessé d’évoluer, insensible aux modes et aux effets de manches. Du « cool jazz » aux expérimentations les plus audacieuses, cet homme de rencontre aura conservé une relation naïve et très poétique avec son instrument et sa vision des standards est tout simplement l’oeuvre d’un grand poète. Ses qualités d’improvisateur hors normes continueront encore longtemps à fasciner tous ceux qui aiment le jazz.
Je suis un homme de variations. Je fais à peu près toujours la même chose, des standards. Je ne conçois pas la musique de manière à plaire au public, ainsi je peux faire ce que je veux. Ce qui rend mon métier intéressant c’est de ne pas être vraiment préparé, et puis vous avez, avec seulement douze notes, il y a tellement de choses encore à dire.
Lee Konitz.
Manu Dibango 1933-2020
Manu Dibango. Musicien continent, surnommé par ceux qui l’aimaient « Papa Groove », il est décédé le 24 mars à 85 ans. Saxophoniste au son charnu et puissant. Manu Dibango laisse derrière lui soixante années de carrière et d’engagements, sans pause ni éclipse, enchaînant plusieurs vies, les oreilles toujours en alerte, avec cette curiosité vive à l’écoute du son des époques qu’il traversait. Le compositeur de Soul Makossa (1972), le titre avec lequel il était devenu en un instant mondialement connu, résumait tout cela en une formule, lancée dans un de ces puissants éclats de rire:
Je me contente de faire de la musique !
Manu Dibango
Luis Eduardo Aute 1943-2020
Luis Eduardo Aute est un véritable monument de la chanson engagée espagnole que le virus nous a enlevé le 4 avril. Il avait 76 ans. Il a écrit plus de quatre cents chansons dont certaines (Al Alba, Rosas en el mar ou La Belleza), reprises par toutes les stars de la musique latine, sont devenues des classiques de la musique populaire espagnole. Il était aussi peintre et était unanimement respecté tant pour ses qualité de poètes que pour ses qualités humaines. En Espagne on disait quand on parlait de lui: « El hombre de quien nadie habla mal » (L’homme dont personne ne dit du mal.)
Ellis Marsalis 1934-2020
Ellis Marsalis. Le patriarche des Marsalis, père de Wynton (1961), Branford (1960), Delfeayo (1965) et Jason (1977) est emporté par le covid-19 le 1er avril à 85 ans. Immense pédagogue, défenseur du patrimoine Jazz, il était capable de jouer du Chopin avec la même rigueur et la même exigence qu’un ragtime. Ellis a enregistré avec Cannonball Aderley, Nat Adderley, Marcus Roberts ou encore Courtney Pine. En même temps qu’un mentor pour ses fils, Wynton et Branford, devenus deux des plus célèbres musiciens de jazz de la scène mondiale, il s’est impliqué dans le New Orleans Center for Creative Arts, l’Université de New Orleans, et l’université Xavier de Louisiane. Il ne cessa jusqu’au bout de transmettre sa passion.
Wallace Roney 1960-2020
Wallace Roney était encore à Paris en novembre dernier. Sa mort à 59 ans a laissé la planéte jazz douloureusement incrédule. Musicien savant et sensible, hyperdoué, il était né à Philadelphie en1960. Formé dans les meilleures écoles, du Berklee College de Boston à la Duke Ellington School, en passant par l’étude de la trompette classique il occupa vite le devant de la scène pour ne plus la quitter. Désigné meilleur jeune musicien de l’année 1980 par Down Beat, il sera consacré meilleur trompettiste au référendum des critiques organisé par le même journal. Voilà pour le démarrage. Adoubé par Tony Williams sur le disque “Foreign Intrigue” (1985) (suivis de quatre autres albums), successeur de Terence Blanchard en 1986 au sein des Jazz Messengers d’Art Blakey, il apparut rapidement, comme le continuateur légitime de Miles Davis qui lui offrit l’une de ses trompettes. À la mort de son idole, il se verra confier la trompette du groupe A Tribute to Miles auprès de Wayne Shorter, Herbie Hancock, Ron Carter et Tony Williams. Ni forcené ni exhibitionniste, sa sonorité dense surtout dans les graves, et son son avec la sourdine, comme son maître nous manqueront. Restent ses enregistrements mais…
Bill Whiters 1938-2020
Bill Whiters. « Je ne suis pas un virtuose mais je pense avoir écrit des chansons auxquelles les gens pouvaient s’identifier« , déclarait-il en 2014 dans une interview à Rolling Stone. Bill Withers fut chanteur de soul américain, auteur notamment du légendaire Ain’t No Sunshine dans les
années 1970, mais de bien d’autres pépites (le merveilleux Lean on me par exemple). Il est mort de complications cardiaques liées au Covid19 à l’âge de 81 ans. Mais si Bill Withers, fit son entrée au Rock and Roll Hall of Fame en 2015, il s’était rapidement éloigné de l’industrie musicale. Rolling Stone rappelle qu’il n’a enregistré que huit albums studio, ce qui est pour un artiste de sa puissance émotionnelle très peu.
Aurlus Mabélé 1953-2020
Aurlus Mabélé. De son vrai nom Aurélien Miatsonama, Aurlus Mabélé, né à Brazzaville, au Congo, dans le quartier de Poto-Poto, s’est imposé sur la scène du soukouss, cette version moderne de la rumba congolaise dont il est considéré comme le fondateur, dans les années 1980 avec le groupe Loketo. Sonorités modernes, rythme accéléré, groove singulier, le soukous est une machine à danser irrésistible. Elle fera la gloire d’Aurelus Mabélé de l’Afrique jusqu’au Antilles en passant par les scènes parisiennes. En 25 années de carrière, il aura vendu plus de 10 millions de disques avec des tubes qui ont fait danser tout le continent, comme Femme ivoirienne Betty ou Africa Mousso. Ses fans se souviendront de ses performances scéniques enthousiasmantes comme de ses tenues décalées. Il avait 67 ans.
Joe Diffie 1958-2020
Joe Diffie. Figure marquante de la musique country, notamment dans les années 1990, Joe Diffie écrivait encore sur les réseaux sociaux ceci, deux jours avant sa mort: « Je suis pris en charge par des professionnels de la santé et je reçois actuellement un traitement après avoir été testé positif pour le coronavirus. Nous voulons rappeler au public et à tous mes fans d’être vigilants et prudents durant cette pandémie ». C’est à Nashville, comment aurait-il pu en être autrement, que cet artiste prolifique s’est éteint le 30 mars. Il avait publié treize albums studio et remporté un Grammy Award en 1998 pour son tube Same Old Train. Parmi ses autres morceaux célèbres figurent Home, Bigger Than the Beatles et If The Devil Danced.
Cristina Monet-Palaci 1956-2020
La chanteuse Cristina, de son vrai nom Cristina Monet Palaci, fut une figure culte du label new-yorkais ZE Records. Elle est décédée à 61 ans pour les raisons que vous savez. Son monde? La pop new-wave où sa personnalité décalée et improbable faisait merveille. Artiste incontournable de la vie nocturne de la dance-music new-yorkaise à la fin des années 70 jusqu’au début des années 80, elle a connu un très vif regain d’attention en 2004 lorsque ses albums furent réédités. Son sens de l’humour et du pastiche, et sa profonde connaissance de la littérature empêcheront à jamais qu’on la range dans une case aussi restrictive que la pop new-wave et c’est tant mieux. Cette petite citation d’elle, extraite d’une itw dans le Boston Globe en 1981: « Ma force n’est pas dans ma voix, je n’ai pas non plus de chevilles sexy, mais j’ai un cerveau analytique. »
Adam Schlesinger 1967-2020
Adam Schlesinger fut auteur, compositeur, producteur mais aussi et surtout bassiste et chanteur américain du groupe power-pop Fountains of Wayne. Il est mort le premier avril à l’âge de 52 ans. Les Fountains of Wayne se sont surtout fait connaître en 2003 avec le tube Stacy’s Mom, tout en ayant produit, entre 1995 et 2013, cinq albums aux mélodies accrocheuses racontant l’ennui des banlieues pavillonnaires américaines. En parallèle de sa carrière avec le groupe, Adam Schlesinger fit valoir ses talents de mélodiste en écrivant des morceaux pour des comédies musicales de Broadway, des publicités, ou des séries TV telles que, récemment, Crazy Ex-Girlfriend.
Bucky Pizzarelli 1926-2020
Avec une carrière de 80 ans, que le virus vient trancher, Bucky Pizzarelli fut une authentique légende de la guitare jazz, et plus particulièrement un maître de cet instrument quand il a sept cordes. Il joua pour des présidents de la Maison Blanche (Reagan, Clinton) et avec des icônes de la musique comme Paul McCartney, Benny Goodman ou Franck Sinatra. Il fut une source d’inspiration pour de très nombreux jeunes guitaristes. Les mots de son fils John: « Il ne cherchait pas à être le gars devant le groupe. Il était heureux d’être à l’intérieur du groupe, soutenant toute l’organisation. Il était le sideman parfait. »
John Prine 1946-2020
John Prine était l’idole d’artistes aussi incontournables que Bob Dylan, Roger Waters ou encore Johnny Cash ou Elvis Costello. Qu’ajouter à ça? Ce folkman à la personnalité artistique forte et aux textes ciselés a poursuivi sa carrière dans l’ombre de l’industrie musicale, en farouche indépendant. Jamais de concession. Surnommé parfois le « Mark Twain » des paroliers, cité par Bob Dylan comme l’un de ses compositeurs préférés, il était considéré comme le spécialiste des ballades mélancoliques teintées de surréalisme. »Les chansons de Prine, c’est de l’existentialisme proustien pur« , disait Bob Dylan en 2009. Ce véritable artisan de la country, toujours vêtu de jean, la guitare en bandoulière, expliquait dans l’une de ces chansons ce qu’il ferait une fois arrivé au ciel: « Je prendrai un cocktail, vodka et ginger ale, et je fumerai une cigarette de 15 kilomètres de long«
Alan Merril 1951-2020
Alan Merril devint célèbre à jamais pour le tube I Love Rock’N’Roll, cette chanson entrée dans l’histoire du rock, co-écrite avec le guitariste Jake Hooker en 1975, mais ce serait dommage de le résumer à ça. Il avait commencé sa carrière rock à New York avec le groupe The Arrows dont il fut le leader charismatique. Mais c’est au Japon qu’il fit surtout carrière. Avec The Arrows, il avait sorti en 1976 l’album First Hits, qui contenait plusieurs tubes : Touch Too Much, My Last Night With You et surtout le fameux I Love Rock’N’Roll. Il avait 69 ans.
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