« L’exil vaut le voyage » de Dany Laferrière 📚 l’exil heureux

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L’auteur du Journal d’un écrivain en pyjama signe un récit autobiographique de plus de 400 pages aussi réjouissant que salutaire.

© JF PAGA

Entièrement écrit et dessiné à la main, cet ovni littéraire nous conte la vie de Windsor Klébert, prénom d’origine de l’Académicien né en 1953 à Port-au-Prince en Haïti, obligé de quitter brutalement son pays à l’âge de 23 ans pour Montréal avec, pour tout bagage, son talent qu’il ignore encore et qu’une certaine Nina Simone va se charger de révéler.
Un livre bourré d’humour et de poésie, de grâces, de fulgurances dans lequel on croise Borges, Hugo, mais aussi Basquiat ou Bruce Springsteen et qui prouve que l’exil, comme toutes situations difficiles, peut aussi se vivre avec un certain bonheur.

Obligé de fuir Haïti à l’âge de 23 ans sous les aboiements d’une meute de chiens, Dany Laferrière entame une vie d’exils, de Miami à Paris en passant par le Brésil sans avoir jamais vraiment quitté Montréal. Après L’Autoportrait de Paris avec chat, Dany Laferrière approfondit la veine du roman dessiné et écrit à la main. L’Exil vaut le voyage offre un point de vue original sur le sentiment de l’exil: est-ce une expérience aussi terrible qu’on le dit? En revenant sur ce qu’on croit à tort, Dany Laferrière nous dit combien les pérégrinations, si on les accueille en ouvrant les yeux et l’esprit, nous enrichissent.

éditions Grasset

L’exil vaut le voyage – Dany Laferrière – 408 pages – ed. Grasset

photo de couverture © JF PAGA

Les lectures d’Alexandra
La critique littéraire desmotsdeminuit.fr

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