D’une planète non-identifiée en fusion, était venu le son « Magma ». Il résonne toujours.
Magma, c’est un univers musical unique. Impossible de le ranger dans un genre, Christian Vander qui est à l’origine de la formation, en 1969, en a créé tout ce qui en a fait son originalité. Et sa puissance.
Batteur, fils de Maurice –virtuose mais discret pianiste de jazz, qui a notamment longtemps accompagné Nougaro–, Christian casse la baraque et réinvente tout. De Carl Orff, Stravinsky ou Coltrane, il fait son Magma. Il invente une langue, le kobaïen et baptise sa musique de Zeuhl. En effet, ça ne ressemble à rien de connu alors, il y a du jazz, du rock et surtout de l’ailleurs, quelque part dans un cosmos post-beatnik. La formule séduit: Didier Lockwood, Teddy Lasry, Claude Engel et d’autres pointures en devenir rejoignent le groupe qui gagne vite en notoriété en ce début des années 70 qui, froidement, voulait solder une vague hippie qui faisait long feu. En 1973, Magma enregistre son chef d’œuvre Mekanïk Destruktiw Kommandöh, perfection de la composition, perfection de l’interprétation, et multiplie les concerts qui étaient des expériences uniques et hallucinantes.
45 ans après, Christian Vander ne veut pas avoir dit son dernier mot. Magma continue à tourner et vient de graver un nouvel album Slag Tanz. Toujours la même foi, le même engagement, ceux qui regrettent la pureté des premiers élans avec l’incroyable voix de Klaus Blasquiz et l’entêtement de la basse de Jannick Top, suggèreront que c’est de l’acharnement.
En tout cas, Des Mots de Minuit était ravi d’accueillir Magma sur son plateau en 2005 pour un titre en live: Kohntarkosz Anteria
Batteur, fils de Maurice –virtuose mais discret pianiste de jazz, qui a notamment longtemps accompagné Nougaro–, Christian casse la baraque et réinvente tout. De Carl Orff, Stravinsky ou Coltrane, il fait son Magma. Il invente une langue, le kobaïen et baptise sa musique de Zeuhl. En effet, ça ne ressemble à rien de connu alors, il y a du jazz, du rock et surtout de l’ailleurs, quelque part dans un cosmos post-beatnik. La formule séduit: Didier Lockwood, Teddy Lasry, Claude Engel et d’autres pointures en devenir rejoignent le groupe qui gagne vite en notoriété en ce début des années 70 qui, froidement, voulait solder une vague hippie qui faisait long feu. En 1973, Magma enregistre son chef d’œuvre Mekanïk Destruktiw Kommandöh, perfection de la composition, perfection de l’interprétation, et multiplie les concerts qui étaient des expériences uniques et hallucinantes.
45 ans après, Christian Vander ne veut pas avoir dit son dernier mot. Magma continue à tourner et vient de graver un nouvel album Slag Tanz. Toujours la même foi, le même engagement, ceux qui regrettent la pureté des premiers élans avec l’incroyable voix de Klaus Blasquiz et l’entêtement de la basse de Jannick Top, suggèreront que c’est de l’acharnement.
En tout cas, Des Mots de Minuit était ravi d’accueillir Magma sur son plateau en 2005 pour un titre en live: Kohntarkosz Anteria
(Réalisation: Jean-François Verzèle)
La page facebook desmotsdeminuit.fr Abonnez-vous pour être alerté de toutes les nouvelles publications.
Articles Liés
- Jean-Claude P.: Clair-obscur
"J’allumai, approchai un fauteuil de la fenêtre, posai les pieds sur le radiateur et me…
- 🎸 Tinariwen : la discothèque "Des mots de minuit"…
Le groupe désertique est devenu très "fashion", tant mieux. Pas loin du blues tout court,…
- Paul Personne, les mots bleus.
On sent un gars simple, un mec du coin. Son père était ouvrier, son pseudo…
-
« Hollywood, ville mirage » de Joseph Kessel: dans la jungle hollywoodienne
29/06/202052090Tandis que l’auteur du Lion fait une entrée très remarquée dans la ...