Dakh Daughters: cabaret sauvage

Que des filles, comme des dompteuses ou des amazones chevauchant des instruments qu’elles s’interchangent. Elles enchaînent les titres avec une énergie peu commune dans un dispositif qui relève de la performance théâtrale plutôt que du tour de chant. Sans tabous, elles mixent les styles, ceux de leur culture ukrainienne qu’elles aromatisent de rock, de rap, de punk, de hip-hop dans une polyphonie jouée, chantée, hurlée, dansée.
C’est drôle ou triste, puissant et séduisant. Les textes ne sont pas anodins, ils célèbrent autant un féminisme non agressif que la révolte plutôt que la résignation. Le chaos qui règne dans leur pays ces temps-ci est évidemment source d’inspiration mais les bonnes idées viennent aussi d’ailleurs, de partout.
Dakh Daughters, ces anges endiablées, étaient l’autre soir sur une scène parisienne, elles feront cet été leur festival à Avignon, tant mieux, c’est en live qu’il faut les voir.

 

Avignon: 13-18 juillet au théâtre du Chêne Noir. 19-25 juillet à La Manufacture.