En apparence, c’est un supermarché comme un autre pourtant, c’est presque le contraire de tout ce que l’on connait ici. C’est là-bas, à New York, en plein Brooklyn, c’est bientôt ici, en France.
ll y a tout ce qu’il faut pour se ravitailler, sauf que les clients disent que c’est bien meilleur et bien moins cher que dans les supermarchés traditionnels, ceux qui précisément se moquent pas mal de la tradition des produits. Des clients, il faut dire des membres.
En 1973, deux rigolos sérieux imaginent de faire différemment. Déjà lassés d’une mal bouffe vendue pour d’abord financer la finance, ils inventent la Park Slope Food Coop. Ils ont remarqué que la principale charge d’un supermarché c’est celle du personnel. Qu’à cela ne tienne, les clients seront aussi les employés. Le concept est né: le magasin ne sera ouvert qu’à des membres qui, outre une cotisation de départ, donneront chaque mois 2h45 de leur temps au fonctionnement de l’établissement. Simple comme chou et les choux sont bio, jusqu’à 40% moins cher que la concurrence. Aujourd’hui, le chiffre d’affaire ne cesse d’augmenter les membres sont 17 000. Qui sont-ils? Leur diversité sociale et culturelle est quasi complète, ils ont en commun de vouloir arrêter d’engraisser ceux qui les appauvrissent, parfois les empoisonnent, ils veulent prendre une partie de leur assiette et de leur destin en main. L’expérience semble montrer que c’est pas si compliqué de manger mieux et moins cher. Certes, il y a la contrainte de donner un peu (si peu) de son temps, ceux qui adhèrent ont en tout cas le sentiment de faire corps contre un monde qui ne veut plus les comprendre.
A la caisse une psychanalyste avant de rejoindre son cabinet, au réassort un travailleur social, ainsi de suite, pourquoi pas vous et moi, il n’y a ni petits chefs, ni patron, puisque tout le monde est patron, ça change singulièrement l’ambiance de travail.
Le documentaire est certes un peu mal foutu, il renseigne mal sur l’histoire de cette Food Coop, sur son fonctionnement économique et sur ses approvisionnements. Il est pourtant encourageant parce qu’il montre qu’une telle initiative citoyenne peut fonctionner, mieux, moins cher, plus écologique. Dans le droit fil de ce que suggérait pertinemment le film « Demain » de Cyril Dion dont le succès en salles prouve que la demande de faire mieux et autrement est forte. Et possible.
La Food Coop essaime en France. La Louve, supermarché inspiré par la Food Coop ouvre à Paris, une bonne douzaine de projets similaires s’installent en France.
En 1973, deux rigolos sérieux imaginent de faire différemment. Déjà lassés d’une mal bouffe vendue pour d’abord financer la finance, ils inventent la Park Slope Food Coop. Ils ont remarqué que la principale charge d’un supermarché c’est celle du personnel. Qu’à cela ne tienne, les clients seront aussi les employés. Le concept est né: le magasin ne sera ouvert qu’à des membres qui, outre une cotisation de départ, donneront chaque mois 2h45 de leur temps au fonctionnement de l’établissement. Simple comme chou et les choux sont bio, jusqu’à 40% moins cher que la concurrence. Aujourd’hui, le chiffre d’affaire ne cesse d’augmenter les membres sont 17 000. Qui sont-ils? Leur diversité sociale et culturelle est quasi complète, ils ont en commun de vouloir arrêter d’engraisser ceux qui les appauvrissent, parfois les empoisonnent, ils veulent prendre une partie de leur assiette et de leur destin en main. L’expérience semble montrer que c’est pas si compliqué de manger mieux et moins cher. Certes, il y a la contrainte de donner un peu (si peu) de son temps, ceux qui adhèrent ont en tout cas le sentiment de faire corps contre un monde qui ne veut plus les comprendre.
A la caisse une psychanalyste avant de rejoindre son cabinet, au réassort un travailleur social, ainsi de suite, pourquoi pas vous et moi, il n’y a ni petits chefs, ni patron, puisque tout le monde est patron, ça change singulièrement l’ambiance de travail.
Le documentaire est certes un peu mal foutu, il renseigne mal sur l’histoire de cette Food Coop, sur son fonctionnement économique et sur ses approvisionnements. Il est pourtant encourageant parce qu’il montre qu’une telle initiative citoyenne peut fonctionner, mieux, moins cher, plus écologique. Dans le droit fil de ce que suggérait pertinemment le film « Demain » de Cyril Dion dont le succès en salles prouve que la demande de faire mieux et autrement est forte. Et possible.
La Food Coop essaime en France. La Louve, supermarché inspiré par la Food Coop ouvre à Paris, une bonne douzaine de projets similaires s’installent en France.
Une mauvaise nouvelle pour la grande distribution.
Tom Boothe, réalisateur de « Food Coop » et co-fondateur de La louve.
Food Coop (documentaire) – Tom BOOTHE – 1h37
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