« J’sais pas quoi faire, qu’est-ce que je peux faire… »
C’est avec ces mots que le spectacle de François Morel auquel j’ai assisté la semaine dernière, commence. À une grande différence près: lui a su quoi faire, pour me captiver pendant une heure et demi. Le temps de son one man show poétique. Il m’a fait oublier ce que j’ai en tête presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre: l’expo qui va se dérouler dans maintenant sept mois.
J’avoue que j’ai un peu de mal à penser à autre chose: J’sais pas quoi faire, qu’est-ce que je peux faire?
Mais si, mais si… Il y a plein de choses à faire.
À peine rentré de quelques jours passés en région parisienne, je repars sur la route de L’expo, direction le centre Bretagne pour y faire une petite pause et quelques images. Et du centre, je descends vers le sud. À mon arrivée aux Jardins de Mémoire, Lionel, le propriétaire des lieux est occupé. J’avais prévu de l’informer de la progression de mes recherches concernant quelques points techniques de l’exposition. Ce sera pour une autre fois. Je profite de ma visite pour faire quelques essais, positionner dans la forêt des tirages « grand format » que je venais de récupérer dans la maison familiale. Et là, c’est la déception du premier test. Certes je m’y attendais, ce qui semble « grand » sur le mur d’un salon, ressemble à un détail noyé dans l’immensité d’une forêt. J’sais pas quoi faire…
J’avoue que j’ai un peu de mal à penser à autre chose: J’sais pas quoi faire, qu’est-ce que je peux faire?
Mais si, mais si… Il y a plein de choses à faire.
À peine rentré de quelques jours passés en région parisienne, je repars sur la route de L’expo, direction le centre Bretagne pour y faire une petite pause et quelques images. Et du centre, je descends vers le sud. À mon arrivée aux Jardins de Mémoire, Lionel, le propriétaire des lieux est occupé. J’avais prévu de l’informer de la progression de mes recherches concernant quelques points techniques de l’exposition. Ce sera pour une autre fois. Je profite de ma visite pour faire quelques essais, positionner dans la forêt des tirages « grand format » que je venais de récupérer dans la maison familiale. Et là, c’est la déception du premier test. Certes je m’y attendais, ce qui semble « grand » sur le mur d’un salon, ressemble à un détail noyé dans l’immensité d’une forêt. J’sais pas quoi faire…
…En fait je devrais plutôt dire: je commence à entrevoir ce que je ne dois pas faire. Je réduis le champ des possibles de façon à fabriquer mon propre cadre de travail. Je sais aujourd’hui qu’il y a des couleurs que je ne pourrai pas utiliser faute de lisibilité dans cette nature qui sera verdoyante au moment de l’installation de l’exposition. Parmi les difficultés de cette exposition: je n’ai aucune directive et je n’en connais pas encore le décor exact. La promenade d’un kilomètre de long que Lionel va créer dans la forêt ne sera prête qu’à Pâques l’année prochaine. Il me reste du temps, mais je suis impatient d’être sur le terrain.
À la fin de la semaine je reprends la route, direction la capitale. Je vais y faire réaliser quelques tests en laboratoire. Il n’est pas question d’en dire plus pour l’instant concernant les différents essais prévus au programme.
Je ne vais pas jouer tout de suite la transparence…
LLL. Semaine 32
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