Le philosophe Alexandre Jollien le documentariste René Vauthier (1928-2015) #133
« des mots, l’été… » Ces quelques semaines sont, pour nous, une occasion de penser et de concevoir une « bibliothèque idéale ». De vous proposer quelques-unes des émissions qui ont jalonné vingt d’un magazine culturel exigeant qui s’est d’abord appelé « Le cercle de minuit ». Cet appel à la mémoire… parce que nous pensons que le numérique n’est pas seulement cette immédiateté…
Émission N°133 du 16 avril 2003
Réalisation: Jean-François Gauthier
Rédaction en chef : Rémy Roche
Journalistes: Lorenzo Ciavarini Azzi et Nathalie Mantovani
Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
© France2/Des mots de minuit
MANIÈRES DE VOIR :
Le sujet est irréductible et l’autre est toujours singulier. Si la singularité fonde le rapport au monde et articule les différences, le rom n’est plus stigmatisé et le handicapé n’est plus montré du doigt ou suivi du regard. Si c’est cet ensemble de singularités, dans son essentielle diversité, qui fait la communauté humaine, il n’y a plus à « intégrer » ou à « assimiler ».
La philosophie commence là. Pour Alexandre Jollien, par exemple, que le recours à l’informatique a sorti de l’enfermement occupationnel dans lequel le laissait l’institution où il était placé. Le clavier l’a aidé à vaincre une faiblesse de psychomotricité et à devenir un homme qui fait sa vie et qui écrit.
L’autre singulier de cette émission de 2003 est René Vauthier (1928-2015). Cinéaste et combattant, c’est un homme qui a toujours voulu raconter le monde pour le corriger. Pas pour le refaire, mais pour en limiter les dégâts. C’est l’Afrique qui l’a d’abord attiré et notamment l’Algérie. Ce n’est pas rien d’Avoir vingt ans dans les Aurès. Et ce film comme quelques autres de cet observateur engagé contre le racisme et solidaire des luttes d’émancipation dans les anciennes colonies a connu la censure.
Un mot convient bien à ces deux compères d’un soir sur le plateau Des mots de minuit, c’est liberté…
Ils seront rejoints par Mariana Loupan -qui raconte le chemin singulier de son fils Anton et notamment sa rencontre avec le psychologue israélien Reuven Feuerstein– et Jean-Michel Ribes, auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre du Rond-point à Paris.
Musique :
– Malcolm Bothwell pour Piu non si sa et une évocation d’Oum Khaltoum.
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