La cheffe de chœur Laurence Équilbey et le comédien Jean-Claude Dreyfus #50
Quand la chef d’orchestre et directrice musicale parle de sa manière de diriger les grands ensembles ou de porter les voix au mieux de leur expression, tout est dans le geste; Quand l’acteur -belle voix, soit dit en passant- est aussi heureux dans sa curiosité exigeante de Jean Cocteau que dans ce reste d’extravagance qui lui fait collectionner ce qui a à voir avec le cochon…
Des mots de minuit : émission N°50 du 3 janvier 2001.
Réalisation: Jean-François Gauthier
Journalistes : Lorenzo Ciavarini Azzi, Nathalie Mantovani
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
La voix seule est très difficile à diriger parce que c’est un matériau très homogène, un peu comme le mercure ou l’or fondu. C’est une espèce de matière que vous devez soutenir tout le temps parce que si vous la lâchez, elle s’effondre… tandis qu’un instrument a une écriture musicale complétement différente, avec une rythmique plus poussée, plus vive effectivement. Les instruments sont parfois plus ludiques. La voix tient du miracle.
Laurence Équilbey. Des mots de minuit, 2001.
L’extravagance est là, toujours! L’exigence était déjà là, même quand j’étais démesuré à l’époque de l’extravagance qui s’est transformée. Je n’ai plus 20 ans, mais la folie est à l’intérieur, en permanence.
Jean-Claude Dreyfus. DMDM, 2001.
Il s’agit d’un animal à la fois voluptueux, sensuel et sensible, l’un des plus éveillés dans l’instinct, aussi bien sur le plan physique qu’intellectuel. Et, en plus, il porte bonheur.
Jean-Claude Dreyfus. Le Parisien, 23 avril 2000.
Il chante « Les marins ».
Le groupe pour « U mio nome ».
Le groupe de rock parisien interprète « Oligarchy in your ass ».
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