La cheffe de chœur Laurence Équilbey et le comédien Jean-Claude Dreyfus #50

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Quand la chef d’orchestre et directrice musicale parle de sa manière de diriger les grands ensembles ou de porter les voix au mieux de leur expression, tout est dans le geste; Quand l’acteur -belle voix, soit dit en passant- est aussi heureux dans sa curiosité exigeante de Jean Cocteau que dans ce reste d’extravagance qui lui fait collectionner ce qui a à voir avec le cochon…

 

Des mots de minuit : émission N°50 du 3 janvier 2001.

Réalisation: Jean-François Gauthier
Journalistes : Lorenzo Ciavarini Azzi, Nathalie Mantovani

Rédaction en chef : Rémy Roche

Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait

©desmotsdeminuit.fr/France2
 
MANIÈRES DE VOIR:

La voix seule est très difficile à diriger parce que c’est un matériau très homogène, un peu comme le mercure ou l’or fondu. C’est une espèce de matière que vous devez soutenir tout le temps parce que si vous la lâchez, elle s’effondre… tandis qu’un instrument a une écriture musicale complétement différente, avec une rythmique plus poussée, plus vive effectivement. Les instruments sont parfois plus ludiques. La voix tient du miracle.

Laurence Équilbey. Des mots de minuit, 2001.

Laurence Equilbey
La (elle dit « le ») chef(fe) de chœur, sur son métier, sur son groupe Accentus et sur la tradition vocale française. Elle évoque la discipline à suivre pour chanter a capella, la gestique, son travail avec Eric Éricson (1918-2013) qui a été son formateur, « La Cenerentola » de Rossini, son travail avec les musiciens contemporains ou la transcription d’une musique en chant et sur la poésie.
 

L’extravagance est là, toujours! L’exigence était déjà là, même quand j’étais démesuré à l’époque de l’extravagance qui s’est transformée. Je n’ai plus 20 ans, mais la folie est à l’intérieur, en permanence.

Jean-Claude Dreyfus. DMDM, 2001.

Jean-Claude Dreyfus
Le comédien revient sur sa carrière. Il parle du travestissement, de différentes pièces dans lesquelles il a joué, du film « Delicatessen » réalisé par Jean-Pierre Jeunet. Il se dit fasciné par les acteurs. Dans son répertoire, le spectacle « La grande Eugène » et un tour de chant « De porc en port ».  Il évoque également sa passion pour les cochons. 

Il s’agit d’un animal à la fois voluptueux, sensuel et sensible, l’un des plus éveillés dans l’instinct, aussi bien sur le plan physique qu’intellectuel. Et, en plus, il porte bonheur. 

Jean-Claude Dreyfus. Le Parisien, 23 avril 2000.

 
ÉTEIGNEZ VOS PORTABLES:

Jean-Marc Adolphe
Le rédacteur en chef de la revue « Mouvement » présente deux spectacles : « The Show must go on » de Jérôme Bel et « 4+ » de Catherine Diverres.
 
MUSIQUE :
Jean-Claude Dreyfus

Il chante « Les marins »

Soledonna

Le groupe pour « U mio nome »

Quincannon

Le groupe de rock parisien interprète « Oligarchy in your ass ».

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