Dominique Blanc 🎭 et Jean-Claude Pirotte (1939-2014) 📚; Erri de Luca. Des mots de minuit #52

Moment où celui qui questionne se dit qu’il peut leur laisser les clefs et que la conversation de ces deux sensibles se passe de médiation! L’un est écrivain, poète et peintre… et belge. Il a pas mal bu et déconné, a rencontré son dieu autour d’une omelette. L’autre a l’exacte tranquillité de sa présence. Elle dit : « Il faut y aller quand vous vous vous dites que ce n’est pas pour vous! »

Des mots de minuit : émission n°52 du 31 janvier 2001
enregistrée À l’Olympic café à Paris, à la Goutte d’or…

MANIÈRES DE VOIR :

Jean-Claude Pirotte (1939-2014) à propos de ses livres Autres arpents (La table ronde), Les contes bleus du vin (Le temps qu’il fait), Cavale (La table ronde), La vallée de misère (Le temps qu’il fait) et de ses peintures. Parmi ses références : Alexandre Vialatte et André Dhôtel.

Pour moi Dhôtel, c’est Dieu… Quand je lis à 12/13 ans ses premiers romans et que je découvre des personnages en train de déambuler au hasard, des fugueurs, de petits escrocs, des bonimenteurs, je me dis que je suis un gars comme eux et donc que c’est la réalité du monde où je suis né. Cet univers romanesque devient plus réel pour moi que le réel et là, je commence à comprendre que je suis né d’un Dieu qui serait Dhôtel… Mais ça n’a rien de mystique, quand-même!

Jean-Claude Pirotte. Des mots de minuit, 2001

Dominique Blanc… Son métier, son chemin.

Le cinéma… Le théâtre? Au théâtre, on a le temps de travailler, ce qui n’est pas forcément le cas au cinéma. On ne va pas passer six heures sur une réplique mais ça peut arriver et c’est ça qui peut déclencher tout à coup la création d’un personnage…
Au cinéma, en découvrant, enfant, Marylin Monroe, je l’ai trouvée, merveilleuse, miraculeuse….
Quand la saudade ou le blues sont trop profonds, il y a deux films que je regarde: « Chantons sous la pluie » et « Certains l’aiment chaud » : grâce, poésie et fantaisie

Dominique Blanc. Des mots de minuit, 2001

ACTUALITÉ CULTURELLE :

Jean-Louis Pradel (Epok) pour l’exposition « Alberto Giacometti, le dessin à l’oeuvre ».
Cette exposition s’inscrit en ouverture de l’année du centenaire d’Alberto Giacometti (1901-1966). Le Centre Pompidou – Musée national d’art moderne manifeste par là sa volonté d’honorer l’œuvre fondamentale et singulière d’un des artistes majeurs du XXe siècle. Il a choisi de consacrer à son œuvre dessiné une rétrospective – la première jamais présentée en France par une institution publique – dont dont le vaste déploiement, dans l’une des grandes galeries du dernier étage du bâtiment, permettra de montrer l’importance et la splendeur de l’expression graphique de Giacometti…

Erri de Luca à propos de l’Argentine, de son militantisme, de sa manière d’écrire, et de son livre Trois chevaux (Gallimard)

MUSIQUE :

Les Yeux noirs interprètent « Liebkeit, la tendresse » et « Tchaye »
« Le groupe Les Yeux Noirs a été créé par Eric et Olivier Slabiak. Avec un premier prix du Conservatoire Royal de Bruxelles en poche, les deux frères courent les différents cabarets et restaurants où se jouent les musiques d’Europe de l’Est. Ils y apprennent leur métier et le vaste répertoire tzigane et yiddish dont ils se sont pris de passion, passion communiquée par leurs oncles, eux-mêmes musiciens. Léo le violoniste a longtemps joué avec Joseph Reinhardt et Charlie, à la contrebasse, a accompagné Django… » ©Les yeux noirs

Opéraccordéon avec Catherine Estourelle et Arnaud Métivier.

Des mots de minuit : émission n°52 du 31 janvier 2001.
Réalisation: Pierre Desfons
Rédaction en chef : Rémy Roche
Production: Thérèse Lombard et Philippe Lefait
© desmotsdeminuit.fr/France2

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