Desmotsdeminuit #462 : Musique urbaine, folie douce, opéra et « On s’en fout! »

Converser de la musique urbaine, de la direction d’orchestre ou de la schizophrénie d’un auteur réédité est l’un de ces chemins réjouissants qu’ont toujours aussi empruntés desmotsdeminuit. Michel Risse fait écouter la ville. Alain Atinoglu était né pour diriger. Frédéric Martin et François Cusset « travaillent » la folie d’un américain français de texte. Et Carmen Maria Vega invite chez elle.

Michel Risse est poly-instrumentiste et compositeur pour l’espace public. Sa matière est le son urbain. Sa création « Urbaphonix » ou la compagnie « Décor sonore » illustrent ce point de départ qui détermine un rapport sigulier aux instruments et aux interprètes.  

Alain Altinoglu est chef d’orchestre par vocation. En ce mois de juin 2012, il dirige l’opéra de Prokofiev « L’amour des trois oranges ». Il vient également à l’époque de signer « Ravel melodies », en collaboration avec sa compagne, la chanteuse Nora Gubisch. 

Frédéric Martin des éditions Attila, et François Cusset, historien des idées conversent autour de la réédition du livre de l’américain Louis Wolfson, « Ma mère, musicienne, est morte de maladie maligne à minuit, mardi à mercredi, au milieu du mois de mai 1977 au mouroir Mémorial à Manhattan », évoquent la personnalité, le talent et la folie de cet écrivain qui a suscité l’engouement dans les années 1970 et qui publié par JB Pontalis chez Gallimard. 

Carmen Maria Vega interprète « Invité chez moi » et « On s’en fout ».

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