Matricule 161113

Je lisais hier dans le journal de papier…

Je lisais… Que l’association Sport et loisirs de saint-Pompon organise samedi en huit une soirée vin et châtaignes à la salle polyvalente. Le tourin blanchi –une soupe m’a-t- on dit- est au menu et le vin nouveau de Saint-Pompon justement est offert. Qu’une manifestation de 150 personnes pour soutenir les salariés de la SOCAT menacés de licenciement a eu lieu à Terrasson-Lavilledieu et que « les pongistes sarladais ont eu leur destin entre leurs raquettes » ; en régionale 3, l’équipe 1 ; en D1, l’équipe 2 ; en D2, l’équipe 3 et en D3, l’équipe 5. Si, dans cet ordre. Tout pareil qu’ailleurs, à mesure du lieu, mais personne ne m’a encore présenté un Zlatan local.

Non, ce qui m’arrête à Sarlat, pas que moi d’ailleurs, ce sont les bibliothèques de rue. Cinq ou six grosses boîtes en verre et à étagères ouvertes à tout vent et au chaland qui peut y trouver le livre qu’y a laissé le chaland d’avant. Dans celle que je trouve au bas de l’hôtel, j’ai le choix ce matin entre L’étranger –ça tombe bien, c’est le centenaire de la naissance de Camus !-, Dangerous to know de la bien connue Barbara Taylor Bradford,Instant crucial de l’inépuisable Pierre Bellemare, La langue maternelle de l’ami Vassilis Alexakis, Pour réussir les épreuves de français, bien utile en première, Das vergiftete herzde Dorothy Eden, sans doute oublié par un touriste de passage, De Goupil à Margot de Louis Pergaud, une histoire de bête, un guide juridique de la S.A.R.L et de l’E.U.R.L , pour les futurs entrepreneurs, plusieurs livrets d’opéra… Bref, forcément un peu de miel pour celles et ceux qui savent ici échanger. Renseignements pris, pas de vandalisme, un bon «turn over» et une façon tranquille de faire circuler la chose écrite dans la communauté. Soyons naïfs. La gratuité paye !  En plus, c’était jour de marché.