Dites Jaroussky, oubliez son prénom, c’est le propre des stars, il en est une, internationale, il n’y en a pas tant dans la musique dite classique. Sa voix de fausset a conquis le monde en même temps que le nouvel engouement pour la musique baroque dont il est un prestigieux porte-voix.
Philippe Jaroussky découvre la musique tôt et un peu par hasard au collège. Il étudie le violon puis le piano.
C’est en assistant à un concert de musique baroque qu’il trouve la voie qui sera sa voix, celle d’un contre-ténor.
Contre-ténor plutôt que haute-contre, tous deux fréquentent la tessiture des voix de tête, quelle est la vraie différence? Jaroussky lui-même évoque un « débat babylonien« … A vrai dire, qu’importe la définition, pourvu qu’on ait l’ivresse, celle dans laquelle nous plonge l’audace autant que la sensibilité de celui qui est aujourd’hui une star internationale multi-récompensée.
Icône vocale du baroque, il a chanté avec les maîtres du genre, William Christie, Marc Minkowski ou encore Emanuelle Haïm, tout en s’autorisant des incursions dans le répertoire contemporain. Son ecclectisme l’a d’ailleurs conduit à enregistrer ce dernier album « Green » (Erato) consacré à Paul Verlaine et à ceux qui l’ont mis en musique: entouré du quatuor Ebène, il chante Debussy, Fauré, mais aussi Férré, Trénet et Brassens…
En 2006, il était avec nous, sur le plateau de Des Mots de Minuit, ils sont rares les chanteurs classiques à oser le live. Il interprétait « Vedro con mio diletto » de Vivaldi dont il admire la fougue autant que la pureté. Acompagné au clavecin par Yoko Nakamura.
C’est en assistant à un concert de musique baroque qu’il trouve la voie qui sera sa voix, celle d’un contre-ténor.
Contre-ténor plutôt que haute-contre, tous deux fréquentent la tessiture des voix de tête, quelle est la vraie différence? Jaroussky lui-même évoque un « débat babylonien« … A vrai dire, qu’importe la définition, pourvu qu’on ait l’ivresse, celle dans laquelle nous plonge l’audace autant que la sensibilité de celui qui est aujourd’hui une star internationale multi-récompensée.
Icône vocale du baroque, il a chanté avec les maîtres du genre, William Christie, Marc Minkowski ou encore Emanuelle Haïm, tout en s’autorisant des incursions dans le répertoire contemporain. Son ecclectisme l’a d’ailleurs conduit à enregistrer ce dernier album « Green » (Erato) consacré à Paul Verlaine et à ceux qui l’ont mis en musique: entouré du quatuor Ebène, il chante Debussy, Fauré, mais aussi Férré, Trénet et Brassens…
En 2006, il était avec nous, sur le plateau de Des Mots de Minuit, ils sont rares les chanteurs classiques à oser le live. Il interprétait « Vedro con mio diletto » de Vivaldi dont il admire la fougue autant que la pureté. Acompagné au clavecin par Yoko Nakamura.
(Réalisation: Jean-François Verzele)
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